Défis orphelins

Contexte

L’arrondissement Ville-Marie présente une topographie particulière dans l’est de son territoire. On y retrouve plusieurs cuvettes, ou zones ou le terrain est en dépression permettant à l’eau de pluie de s’accumuler et parfois inonder des propriétés en périodes de forte pluie. Le réseau d’égout n’ayant pas été dimensionné pour prendre des pluies à fréquence 1000 ans deux fois par année, les inondations sont depuis quelques années, beaucoup plus fréquentes.

Enjeux

Dans le quartier Ste-Marie les rues sont bordées de duplex dont certains ont des sous-sols ou des entrées de garage en souterrain. Dans certains cas les cuvettes peuvent atteindre près de 500m de long par 200 de large. Généralement les rues transversales déversent les eaux de ruissèlement dans la rue au centre de la cuvette. Nous avons étudié la possibilité de retenir l’eau en souterrain en aménageant des saillies drainantes de grande capacité, mais la densité des utilités publiques en sous-terrain nous empêche de voir grand et d’en faire des très grandes.

Objectif de la solution recherchée

Nous souhaitons développer une saillie drainante de grande capacité de rétention d’eau, sur un modèle standard qui pourrait être reproduit sur toutes les rues en amont des cuvettes afin de ralentir le cheminement de l’eau vers les cuvettes. L’objectif ultime serait de retenir au moins 50% des eaux de ruissèlement qui se déversent dans la cuvette pour une période (la pointe) et ainsi permettre au réseau d’égout de retrouver assez de capacité pour accepter l’eau retenue.

Contribution de la ville

L’arrondissement dispose d’importantes capacités de réaliser des travaux à l’interne. Nous avons besoin de support pour dimensionner le système, l’aménagement et faire les bons choix techniques.  Nous avons également un ingénieur affecté à l’entretien du réseau d’égout et aqueduc, et des agents techniques pour le support terrain. Nous avons également des relevés d’élévation des radiers d’égout et la profondeur des regards d’égout. Finalement nous avons une grande banque de document vidéo du réseau d’égouts de l’arrondissement

Contexte

Le territoire de la Municipalité de Sainte-Élisabeth comprenait auparavant les villes actuelles de Ste-Genevieve-de-Berthier, Saint-Norbert ainsi que Notre-Dame-de-Lourde. Ainsi, la captation d’eau potable de Sainte-Élisabeth se situe à plus de 8km de son village sur le territoire d’une ville voisine. Historiquement, la distribution se réalise par gravité dû à un dénivelé très fort. À la sortie de l’usine, le réseau est à 10lbs et au village, c’est entre 35 et 50 lbs.

Ce réseau à faible pression rend inutilisable les techniques de recherches de fuites d’eau traditionnelle (acoustique). Cependant, la municipalité a une consommation de nuit située entre 700 et 800 litres/minutes alors que le pic de consommation est de 1200 litres maximums dans une journée. Il y a donc des fuites, mais la grandeur du réseau rend impossible avec les techniques traditionnelles la détection de fuite.

Dans un contexte de perte de 30% de la capacité de production d’eau dans les 5 dernières années, l’identification des fuites est prioritaire pour la municipalité ainsi que les autres municipalités fournies en eau.

Enjeux

Réseau à très faible pression (- de 50lbs), avec de très grandes distances dans le milieu de champs ou à proximité de fossés ou drainage agricole.

L’inspection par caméra intérieure n’a pas permis de détecter les fuites. 

Le réseau n’est pas bouclé (en forme d’étoile), il est important de maintenir ou limiter les coupures à moins de 4h consécutif et par jour. Les réserves d’eau ne suffisent pas pour remplir les conduits s’ils sont vidés.

Objectif de la solution recherchée

La solution doit fonctionner sur un réseau hybride (plastique, fonte, fibrociment, etc.) pour des conduits de 10 pouces jusqu’à aussi petit que 2 pouces.

Contribution de la ville

Carte des réseaux disponibles avec les types de matériaux.

Employés disponibles pour manipulation sur le réseau.

Équipe de direction de la municipale habile avec les nouvelles technologies et la résolution de problème innovant.

Contexte

Actuellement, la ville d’Alma permet aux différents entrepreneurs de son secteur de se ravitailler sur certaines bornes-fontaines afin que ceux-ci réalisent les contrats donnés par la ville. Cependant, nous remarquons que certains entrepreneurs utilisent l’eau de la ville d’Alma pour réaliser des contrats dans d’autres municipalités avoisinantes. De plus, à partir du 1ier janvier 2024, la ville mettra en place une tarification volumétrique pour le coût de l’eau.

Enjeux

Bris d’aqueduc lors de manipulation de BF, le coût de l’eau assumé pas la ville pour des contrats à l’extérieur de cette dernière.

Dans le cadre de la Stratégie québécoise d’économie d’eau potable, l’utilisation de l’eau par les industries, commerces et institutions doit être mesurée et facturée selon une tarification volumétrique.

Objectif de la solution recherchée

Un système de contrôle simple et intelligent, avec carte magnétique et connexion cellulaire, qui active l’ouverture d’une vanne (à vitesse contrôlée). De plus le système doit être muni d’un débitmètre afin de pouvoir facturer l’eau à l’entreprise. 

Un système pouvant atteindre les objectifs suivants :

    -Identification de l’entreprise via un système d’accès (exemple : carte magnétique);

    -Ouverture et fermeture progressive de la vanne afin d’éliminer les risques de bris sur le réseau;

    -Mesure de l’eau utilisée;

    -Génération d’une base de données qui servira à la facturation.

Actuellement, la ville utilise le système Kantech pour ses divers accès et la facturation.

Contribution de la ville

Ressources telles que :  plombiers, électriciens, techniciens en instrumentation et contrôle, pour l’installation au chantier, la programmation avec les systèmes de la ville et les essais.

Contexte

Avec les coûts d’électricité qui représentent des frais considérables dans les usines de traitement d’eaux usées des municipalités du Québec, des solutions pour produire de l’hydroélectricité avec ces eaux pourraient permettre d’économiser des coûts. Notre usine principale de traitement d’eaux usées, la station d’épuration de la Haute Bécancour va recevoir au cours des prochaines années une cure de rajeunissement alors que nous allons procéder à l’augmentation de la capacité de cette dernière. De plus, nous sommes actuellement en construction d’un tout nouveau bâtiment qui va servir à accueillir un tout nouveau système de désinfection fonctionnant à l’aide de lampes UV qui consomment passablement d’électricité.

Enjeux

Des équipements existent déjà ailleurs dans le monde pour effectuer un tel projet mais est-ce envisageable de faire un tel projet au Québec avec les tarifs d’électricité qui sont quand même plus bas qu’ailleurs dans le monde et également avec les conditions climatiques qu’on retrouve au Québec?

Objectif de la solution recherchée

1.    Obtenir un inventaire des équipements disponibles sur le marché pour produire de l’hydroélectricité et récupérer de la chaleur avec des eaux usées dans le but de réduire les coûts énergétiques d’un bâtiment avec un tableau comparatif des avantages et inconvénients de chaque solution. Avril 2024

2.    Effectuer une pré-sélection d’équipements/fournisseurs, produire des plans et un devis pour effectuer un projet-pilote sur une des conduites d’alimentation de notre usine de traitement d’eaux usées. Juillet 2024

3.    Procéder à l’installation des équipements pour le projet-pilote Aout-Septembre 2024

4.    Effectuer un projet pilote sur une période de 8 mois et collecter des données. Octobre 2024- Mai 2025 

5.    Analyser les résultats et estimer les coûts pour un projet à grande échelle avec analyse de rentabilité. Juin 2025

Contribution de la ville

Des techniciens en Génie Civil, des techniciens-opérateurs de l’usine d’épuration et un ingénieur pourront être mis à la disposition pour fournir les plans des équipements existants, les données de débits passant à l’usine et toute autre information pertinente au projet.

Présentation de la ville et contexte du défi

La ville de Saint-Jean-sur-Richelieu est une ville de 100 000 habitants, dont les 2 rives sont séparées par la rivière Richelieu. Les pompiers de la Ville interviennent en sauvetage nautique et sauvetage sur glace.

Le projet a été initié pour répondre à un besoin de sécurité majeur, dû à plusieurs décès de pompiers dans l’exercice de   leurs fonctions en sauvetage sur eau. 

Enjeux et contraintes 

Le projet se divise en deux sections, qui permettront de consolider le projet dans sa globalité. : 

Première section : Quadriller sur une carte, la rivière Richelieu tout en y implantant différentes informations (ex : descentes de bateaux, bouées de navigation, zones d’intervention hachurées en code de couleur et au verso l’explication avec l’embarcation souhaitée pour ce lieu, les deux rives, avec des points de repère comme les rues, etc.). La rivière serait divisée en trois cartes, soient, de Sabrevois au pont Gouin, du pont Gouin à l’île Sainte-Thérèse, puis l’île Sainte-Thérèse et son canal.

Les cartes seront mises dans le véhicule du chef en devoir, dans le bateau ainsi qu’au véhicule du PC Police. Le but étant d’avoir la même vision de l’endroit en question selon l’intervention.

Deuxième section : nous désirons que chaque intervenant soit équipé d’un géo localisateur sur sa veste de flottaison et qu’il y ait également un géo localisateur sur chaque embarcation.

Un projet pilote a été initié à l’aide de puces AIR TAG en raison de leur coût peu dispendieux versus un système de GPS. Mais les tests ne sont pas concluants lorsqu’un intervenant tombe à l’eau.

Projet global : lorsque nos pompiers seraient sur l’eau, nous verrions à tout moment où ils se trouvent. Advenant une chute à l’eau, nous pourrions en regardant la localisation de cette puce sur la carte du localisateur, nous reporter sur la carte quadrillée afin de situer l’endroit précis où le retrouver et procéder à un sauvetage rapide et efficace.

Objectifs de la solution recherchée 

-    Pouvoir garantir une sécurité accrue à nos sauveteurs

-    Retrouver et récupérer rapidement un intervenant tombé à l’eau

-    Concentrer nos recherches (appel pour un citoyen en détresse) selon un endroit plus précis en utilisant le quadrillage et en ayant la même compréhension de l’endroit en nous référant à la carte.

-    Avec les informations incluses sur notre carte, un meilleur acheminement des bonnes ressources de manière efficiente.

-    Meilleure coordination des recherches entre intervenants avec une carte quadrillée

-    Efficience des efforts mis en œuvre lors de la récupération d’un de nos membres (avec une puce TAG sur chaque veste)

-    Sauver une vie et non récupérer un corps 

Contribution de la ville 

La ville de SJSR met à disposition les ressources et le matériel nécessaire à la faisabilité du projet, ainsi que la possibilité de faire des tests en environnement réel.

Document annexe

Présentation de la ville et contexte du défi

La Ville de Bromont puise son eau dans la rivière Yamaska centre qui prend sa source dans le lac Brome. L’analyse de vulnérabilité de la source d’eau a détecté un enjeu au niveau de la prise d’eau. Dans le contexte des changements climatiques et considérant la croissance de la population dans la région, la Ville souhaite mieux comprendre le fonctionnement du bassin versant de la prise d’eau.

Enjeux et contraintes 

Le bassin versant de la prise d’eau fait près de 340 km² et se déploie sur 9 municipalités. Le bassin intermédiaire (entre le lac Brome et la prise d’eau) fait 152 km².

Objectifs de la solution recherchée 

Obtenir des données sur les paramètres suivants :

-    Quantité d’eau dans les cours d’eau et la rivière

-    Enneigement

-    Pluviométrie

-    Qualité de l’eau.

La solution doit être fonctionnelle à toutes les saisons pour recueillir des données toute l’année.

Les données doivent être accessibles facilement et exportables pour être traitées dans des modèles plus complexes par la suite.

Un tableau de bord interactif est un atout pour le suivi.

L’objectif final est de modéliser le comportement du bassin versant pour déterminer ses vulnérabilités et mettre en œuvre des actions efficaces pour assurer la pérennité de la rivière.

Contribution de la ville 

La Ville participera au projet en apportant les données qu’elle possède déjà, fera le lien avec les autres municipalités concernées, participera aux rencontres et aux tests de la solution proposée, formulera des commentaires constructifs dans l’optique de répétabilité du projet.

Autres informations pertinentes

La Ville de Bromont et la Ville de Lac-Brome se sont engagées dans une démarche collaborative pour trouver des solutions optimales pour les enjeux variés qu’elles rencontrent concernant le lac et la rivière. Nous sommes conscients que la ressource est limitée et partagée et nous voulons collaborer pour assurer la pérennité des activités humaines et de l’écosystème de la rivière. En 2023, le Comité technique pour la gestion intégrée de l’eau Bromont – Lac-Brome a été officiellement crée par nos deux conseils municipaux.

Présentation de la ville et contexte du défi

Candiac accorde une grande importance au développement durable, à la réduction des gaz à effets de serre (GES) et à l’adaptation aux changements climatiques. En 2019, Candiac s’est engagée à réduire ses émissions corporatives de GES de 40 % d’ici 2030. Pour ce faire, la Ville a réalisé un inventaire des émissions GES et s’est munie d’un plan de réduction des émissions de GES.

L’électrification du parc de véhicule figure parmi la liste des actions identifiées pour réduire significativement les émissions de GES. C’est pourquoi la Ville de Candiac souhaite obtenir des solutions pour réduire les émissions de GES liées au transport.

À Candiac, les opérations de déneigement sont effectuées par les employés. La Ville a donc la liberté de déterminer le choix du véhicule pour réduire concrètement les émissions des GES. Au cours des prochaines années, le réseau routier de Candiac sera bonifié par l’ajout de nombreuses rues dans les quartiers actuellement en cours de construction, ce qui bonifiera les opérations de déneigement et d’entretien. La Ville aurait aimé acheter un véhicule de déneigement 100% électrique pour réduire ses émissions GES, mais il n’y en a aucune actuellement sur le marché.

La ville souhaite donc lancer un défi : quelles solutions existe-t-il pour hybrider les camions de déneigement existants afin de réduire ses émissions de GES?

Elle pourra collecter une multitude de données tout au long du projet afin d’éclairer ses choix futurs d’achat de camion (coûts d’électricité, d’entretien, km parcourus, etc.). La Ville possède 6 camions lourds fonctionnant au diesel pour effectuer les opérations d’entretien et de déneigement.

Enjeux et contraintes

La Ville souhaite trouver des solutions efficaces pour adapter ses camions de déneigement actuels (Nombre de camions à hybrider à déterminer) : 6 Freightliner (2014,2017,2x 2021,2x 2023).

La solution proposée à ce défi devra prendre en considération qu’un nouveau garage municipal sera construit au cours de l’année 2024. De ce fait, il sera impossible pour la Ville d’installer des bornes de recharge au garage actuel dans la prochaine année.

La Ville souhaite documenter la réduction des émissions de GES encourues et évaluer la possibilité d’hybrider à court ou moyen terme les équipements et véhicules diesel pour lesquels aucune option électrique n’existe. Le projet devra donc comprendre une collecte de données.

Annuellement, un camion effectue en moyenne 18 000 KM et consomme 14 700 litres de diesel, qui émet 40 tCO2éq.

Objectifs de la solution recherchée

Le service des Travaux publics souhaite expérimenter l’utilisation de camions hybrides électriques pour ses opérations courantes (dont l'arrosage des végétaux avec un camion-citerne), ainsi que pour le déneigement en période hivernale. La Ville souhaite tester les usages multiples d’un camion hybride, et ce, dans toutes les conditions climatiques possibles.

Les objectifs du projet sont de tester l’utilisation de camions hybrides électriques dans un contexte municipal et de documenter la réduction des émissions de GES. La Ville souhaite obtenir des solutions qui pourront :

- Être installées sur 1 ou plusieurs des véhicules existants;

- Générer des économies de GES lors des déplacements;

- Ne nécessitent pas l’utilisation de borne électrique;

- Ne nécessitent pas une manipulation par les employés;

- Générer des économies de carburant et frais d’entretien des camions à moyen terme.

Contribution de la ville

La Ville de Candiac contribuera au projet en ressources humaines et financières. À discuter selon la proposition de l’entreprise.

Autres informations pertinentes

Le conseil municipal de Candiac, ainsi que la direction générale sont vraiment motivés à tester des solutions innovantes afin de réduire les émissions de GES. L’entreprise sélectionnée aura le plein soutien de la Ville pour tester et ajuster la solution.

La Ville de Candiac a obtenu en 2022 un rapport sommaire d’analyse énergétique de sa flotte de véhicules. Ce document sera fourni si le projet va de l’avant.

Présentation de la ville et contexte du défi

La Ville de Prévost compte plus de 14 000 résidents. Elle est située dans la MRC de la Rivière-du-Nord, dans les Laurentides. Depuis 2018, la Ville de Prévost a fait la promotion de l’électrification des transports auprès de sa population, bornes électriques en libres services, programmes de subvention pour les résidents, voitures électriques en autopartage et électrification de sa flotte de véhicules légers (voitures et camionnettes). La Ville a également décidé d’être proactive en matière de préparation aux effets des changements climatiques (prévention, résilience et bonification de son plan de Mesures d’urgence).

Sommaire du défi

Au cours des prochaines années, la Ville de Prévost se doit de modifier considérablement ses méthodes de déneigement afin de s’adapter à la nouvelle réalité que l’on retrouve dans bon nombre de quartiers de la ville et qui requiert un entretien plus urbain que rural. 

Lors des dernières décennies, la Ville de Prévost s’est transformée en développant des milieux de vie prenant la forme de quartier champêtre moyennement densifié. Également, le développement du plan de mobilité durable de la ville prévoit l’ajout de trottoirs dans certains milieux existants ainsi que l’intégration de trottoirs et de pistes cyclables dans les projets à développer. Cette nouvelle réalité nous oblige à adapter l’entretien de notre réseau routier en période d’hiver en effectuant un nettoyage plus complet par soufflage de la neige en bordure de rues, générant ainsi des quantités plus importantes de neiges usées. 

Dans bon nombre des cas, ces neiges usées doivent être transportées et disposées vers des sites appropriés qui appartiennent aux entreprises privées ou sinon à d’autres villes. La Ville de Prévost se retrouve donc tributaire de la capacité et disponibilité des sites avoisinants, ceci sans compter que le transport des neiges génère des coûts de transports relativement importants et par le fait même, contribue à la génération de GES.  

Pour ces raisons, la Ville de Prévost doit se doter d’un procédé d’élimination des neiges usées.

Contexte du défi

Le défi consiste à développer une méthode économique de disposition et/ou d’éliminer les neiges usées produites par les opérations de déneigement, ceci en respect des lois provinciales et fédérales en vigueur.

La solution doit satisfaire les critères suivants: 

•    Permettre d’éliminer environs de 25 000 à 50 000 tonnes de neige par saison ;

•    Être localisé à l’intérieur du périmètre de la Ville de Prévost ;

•    Utilise une ou des formes d’énergie n’occasionnant pas ou peu de GES ;

•    Respecter les lois en vigueur.

Enjeux et contraintes 

•    Avoir peu d’effet sur l’environnement ;

•    Faible coût d’entretien ;

•    Facilité à opérer et entretenir ;

•    Générer peu de bruit ou sinon ne pas avoir d’effet négatif sur l’environnement des citoyens.

Objectifs de la solution recherchée 

•    Le procédé est utilisé, doit être en mesure de faire fondre 20-25 m3 de neige en environs 20 minutes;

•    Limiter le transport par camion ;

•    Utiliser la chaleur contenue dans le système de traitement des eaux de la ville ou sinon provenant de la géothermie ou autre source peu polluante ;

•    Le système doit être opérationnel pour l’hiver 2025-2026 ou avant.

Contribution de la ville 

La Ville s’impliquera dans le projet en investissant le temps de ses ressources disponibles lors des phases de conception. La Ville met également à disposition son territoire et ses infrastructures pour la phase des essais terrain.

Présentation de la ville et contexte du défi

La plage de la Sablière est un lieu exceptionnel dans la région, attirant des milliers de citoyens chaque année en raison de sa taille imposante de plus de 4 500 mètres carrés et de la qualité exceptionnelle de son eau. Cet endroit offre une variété d'activités et de formations dans un cadre sécuritaire, ce qui en fait un lieu de villégiature prisé au sein de la MRC.

Cependant, un défi majeur menace cette oasis de détente : la prolifération exponentielle du phragmite. Cette plante invasive compromet plus de 25 % de la plage sablonneuse, et cette expansion ne cesse de s'aggraver d'année en année. Malgré les efforts de la ville pour éradiquer cette menace, les résultats ne sont pas à la hauteur des attentes, et le manque de connaissances appropriées rend la situation encore plus difficile à maîtriser.

Enjeux et contraintes

Le phragmite, ou roseau commun (Phragmites australis), est un enjeu écologique à la plage de la Sablière à Sainte-Marthe-sur-le-Lac. En fait, cette plante envahissante et altère la qualité de l'expérience des citoyens sur la plage.

Les efforts déployés chaque année pour lutter contre le phragmite reposent sur une approche physique, impliquant une équipe de col bleu mobilisée pour creuser quelques mètres. Cependant, le fait que l'équipe ne parvienne pas à enlever l'entièreté de la racine indique que cette méthode pourrait ne pas être totalement efficace pour contrôler la croissance du phragmite.

La proximité de la prolifération du phragmite à une source d'eau potable ajoute une couche de complexité au défi.

Dans de telles situations, l'utilisation de moyens chimiques peut en effet être limitée ou même techniquement impossible afin de protéger la qualité de l'eau potable. Cependant, d'autres approches peuvent être envisagées pour maîtriser la croissance du phragmite sans compromettre la sécurité de l'eau.

Objectifs de la solution recherchée

Face à ce défi persistant, il est crucial de développer des stratégies efficaces pour contrôler et réduire la prolifération du phragmite afin de préserver la beauté naturelle et les activités récréatives de ce lieu emblématique.

Nous favorisons des approches novatrices et une coordination étroite entre la municipalité et les spécialistes de l'environnement. Il est aussi nécessaire l’équipe de col bleu reçoit une formation spécialisée sur les meilleures pratiques pour extraire les racines de phragmite de manière efficace. De plus, nous aimerions mettre en place un programme de suivi continu pour s'assurer de la réussite des efforts entrepris.

Contribution de la ville

La ville de Sainte-Marthe-sur-le-Lac peut fournir les ressources humaines disponible et le matériel requis. La ville peut fournir les données concernant la qualité de l’eau de la plage. De plus, elle peut mettre en place, si nécessaire, un plan de communication