Défis villes du Québec (fermés)

Contexte

Située dans la MRC de Marguerite-D’Youville sur la rive sud du fleuve Saint-Laurent, la Ville de Varennes compte 21 584 résidents. Malgré deux pôles industriels majeurs, la zone agricole couvre 77 % de son territoire terrestre de 95 km2. 

Depuis plus de douze ans, Varennes a fait du développement durable l’une de ses priorités, autant au niveau corporatif qu’au niveau collectif. Elle a su implanter sur son territoire une grappe d’entreprises et d’institutions spécialisées dans les technologies et énergies environnementales. Elle compte trois centres de recherche et quatre entreprises de production d’énergies vertes. Partant d'une base solide, Varennes désire intensifier et amplifier son soutien aux causes environnementales.

Longtemps négligée à Varennes, la foresterie urbaine est au cœur des actions environnementales de la Ville depuis les sept dernières années. Soucieuse d’augmenter son couvert forestier, mais également d’en assurer la pérennité, Varennes a mis sur pied un ambitieux plan d’action de protection et de reboisement. En ce sens, les politiques liées à l’encadrement des arbres ont été bonifiées, des programmes de plantations publiques et privées ont vu le jour et plusieurs chantiers arboricoles ont été mis en branle afin de caractériser, gérer et planifier la forêt d’aujourd’hui et de demain.

Varennes s’est donnée comme objectif de doubler son indice de canopée dans les 6 prochaines années afin d’atteindre 30 % en 2030. C’est dans le but d’atteindre cet objectif que Varennes désire utiliser et participer au développement de nouvelles solutions technologiques pouvant l’aider à relever ce défi.

Enjeux

Dans les efforts de lutte et d’adaptation aux changements climatiques, les services que peut rendre la nature sont non négligeables. Selon les rapports du GIEC, les solutions basées sur la nature - p.ex. protéger, restaurer et mieux gérer les forêts - pourraient contribuer à environ 30 à 40 % des efforts nécessaires de réduction de nos émissions de GES et ainsi limiter le réchauffement mondial sous les 2°C d’ici 2030. Dans cette optique, il est primordial de se doter des bons outils pour augmenter significativement notre couvert forestier.

La plantation d’arbres à grande échelle nécessite une planification stratégique détaillée, surtout lorsqu’il s’agit de doubler la couverture de canopée d’un territoire. En effet, l’occupation du sol, la tenure des terrains, les contraintes à la plantation (infrastructures aériennes et souterraines) et le choix des bonnes espèces sont autant de facteurs qui influencent les zones de plantation.

Il est difficile avec les outils actuels de déterminer les superficies disponibles pour la plantation d’arbres, autant sur les terrains publics que privés. Difficile également de déterminer quelles espèces sont adéquates en fonction des contraintes de chaque site. Présentement, ces vérifications sont faites manuellement avec des visites sur le terrain, ce qui nécessite beaucoup de temps et de déplacements. Planifier doubler la canopée représente donc un travail colossal sans l’aide de nouvelles solutions technologiques.

Dans le but de faciliter ce travail, la Ville de Varennes souhaite donc se doter d’un outil permettant de pouvoir facilement visualiser les espaces disponibles, les contraintes à la plantation et qui pourrait suggérer les espèces adéquates à planter pour les divers sites identifiés.

Objectif de la solution recherchée

Objectifs inconditionnels :

-   Obtenir une solution cartographique permettant de visualiser, valider et prioriser les espaces disponibles pour la plantation d’arbres sur les terrains publics, privés en devanture et le long des axes routiers, principalement hors de la zone urbaine (dans et hors emprise municipale)

o    Tenir compte des contraintes à la plantation (espace disponible, infrastructures aériennes et souterraines, bâtiments, topographie, type de sol, etc.)

o    Tenir compte de facteurs de priorisation (îlots de chaleur, secteurs à faible indice de canopée, augmentation de la qualité visuelle, etc.)

Objectifs importants :

-    Proposer un outil automatique ou semi-automatique, basé sur des solutions cartographiques automatisées, permettant d’identifier rapidement et à moindre coût les lots contrevenant aux règlements municipaux relatifs à la plantation d’arbres sur les terrains privés

Objectifs souhaitables :

-    Obtenir une solution permettant de proposer des plans de plantations en fonction des critères relevés précédemment

o    Proposition de différents scénarios de plantation

o    Proposition d’espèces à planter afin d’augmenter la résilience du couvert forestier

-    Obtenir un indice de canopée locale

-    Valider et corriger la géolocalisation des arbres de l’inventaire manuel (celui-ci sera fourni)

-    Compléter l’inventaire des arbres qui n’ont pas fait l’objet de l’inventaire manuel

-    Valider le potentiel en termes de haies brise-vent pour les propositions de plantation le long des axes routiers

Échéancier : 

-    La Ville de Varennes souhaite développer cet outil avant le printemps 2025 afin de débuter les efforts de plantations dans l’année. 

Contribution de la ville

La Ville de Varennes mettra à disposition ses inventaires arboricoles, données géomatiques, matrices graphiques et toutes autres données jugées pertinentes pour la réalisation du projet.

Implications de l’équipe interne :

-    Personnel technique nécessaire lors de validations terrains (accompagnement, surveillance, signalisation, etc.): estimation de 3 jours à 7h/jour (total de 21 hrs)

-    Personnel professionnel et de direction pour les rencontres, géomatique, suivis, etc. : estimation de 2h/sem (total 120 hrs)

Contexte

La Ville de Mont-Tremblant, 3e destination touristique au Québec, est un territoire lacustre qui offre à sa population et aux visiteurs plus de 150 km de sentiers. Sentiers Mont-Tremblant, qui regroupe le réseau municipal, le Domaine Saint-Bernard et le P’tit Train du Nord – secteur Mont-Tremblant, a de quoi combler tous les adeptes de plein air! À ceux-ci s'ajoutent le réseau de nos partenaires, le Centre de villégiature Tremblant environ 15km (rando seulement, sans les pistes de ski) et le Parc national du Mont-Tremblant 82 km de sentiers de rando). 

L’entretien, la réparation et la construction de sentiers sont des tâches récurrentes et importantes pour le maintien de la qualité de ces réseaux.

Enjeux

Les principaux enjeux et contraintes sont : 

1.    Le nombre de kilomètres à entretenir pour les différentes activités de plein air;

2.    Les terrains escarpés à couvrir;

3.    Le trafic très élevé en haute saison;

4.    La croissance constante de l’achalandage;

5.    Les dommages causés par les événements climatiques

6.    L’accès au courant pour la recharge d’outils à piles

7.    Les véhicules conventionnels sont mal adapté à certains types de sentiers «singletrack» ou sentiers de vélos avancés

8.    Un seul véhicule à deux places et les autres véhicules sont des monoplaces obligeant à déplacer deux machines à chaque fois ou de faire marcher les employés sur de grandes distances;

9.    Le sauvetage de personnes est difficile en raison de l’éloignement et de la topographie

La ville doit prévoir un entretien planifié récurrent et des inspections et patrouilles régulières pour s’assurer de garder les sentiers agréables et sécuritaires. 

Pour plus d’informations, voir annexe 1.

Objectif de la solution recherchée

La solution recherchée doit :

1.    Permettre un accès motorisé plus facile aux sentiers étroits, éloignés et aux pistes de vélos avancés qui ne sont pas accessibles qu'à pied;

2.    Permettre de transporter des matériaux pour la construction de sentiers;

3.    Améliorer la sécurité des sauveteurs, le confort de la victime et les temps d’intervention aux endroits difficiles d’accès;

4.    Être versatile, complémentaire, silencieuse et écoresponsable;

5.    Permettre de développer le réseau de fatbike et de ski hors-piste dans des terrains plus escarpés

6.    Faciliter la pose de signalisation et l’entretien hivernal des sentiers de ski hors-piste

7.    Être manœuvrable et fiable en toute saison et toutes conditions climatiques

Pour plus d’informations, voir l’annexe 2.

Contribution de la ville

Le projet pilote pour la solution retenue bénéficiera d’un essai terrain de plus de 200 heures par mois à l’entretien des sentiers. Le projet pilote implique de partager la solution à l’entretien des réseaux limitrophes des partenaires qui font tout autant d’heures. La durée souhaitée est de 12 mois pour couvrir les 4 saisons. Le sauvetage en forêt sera effectué par le Service de sécurité incendie de la Ville. 

La Ville et ces partenaires mettront à profit leurs équipes de travail respectives à l’essai de la solution à l’entretien des sentiers de leurs réseaux (annexe 3).

En collaboration avec la SEPAQ, la solution proposée sera aussi mise à profit dans la construction du tout premier sentier fait avec 100% d'outils et machines électriques; sans aucun gaz d'échappement, risque de déversement ou pollution par le bruit (annexe 4). 

La Ville de Mont-Tremblant, avec ses citoyens et entreprises engagés, est depuis longtemps une des leaders en développement d’activités récréotouristiques au Québec. La Station Mont-Tremblant fut un des premiers endroits au monde à commercialiser le ski alpin et à installer un remonte-pente pour le ski alpin en 1939. Puis, plus tard dans les années 1990, c’est encore Mont-Tremblant qui fut une des premières destinations touristiques à inclure le vélo de montagne dans son offre d’activités estivales comme moteur touristique. Aujourd’hui encore, la Ville de Mont-Tremblant est une ville très branchée et dynamique qui vibre au rythme des toutes nouvelles tendances de l’industrie touristique, une vitrine de premier choix pour mettre à l’essai de nouvelles technologies qui vont rayonner partout dans le monde vue la vaste couverture médiatique constante 

de nos produits touristiques. Une grande attention est portée à la diffusion de l’information et les communications de la ville vers ses citoyens et partenaires sont claires, fréquentes et variées. La solution qui nous sera proposée bénéficiera de cette couverture médiatique.

Autres informations pertinentes

Notre partenaire principal, le Domaine St-Bernard, est un lieu qui est reconnu comme un modèle exemplaire de préservation du patrimoine naturel pour des fins écorécréatives, éducatives et culturelles. La diminution de la pollution sonore par des solutions sans bruits serait en plein alignement avec leur mission et leurs valeurs. Une solution sans aucun risque de déversement de produits pétroliers et sans émission de polluants serait souhaitable.

Défi Mont-Tremblant - Annexes

Contexte

Montréal est la plus grande ville francophone d’Amérique et la deuxième ville la plus peuplée du Canada après Toronto. La Ville de Montréal vise à assurer la santé, la sécurité et la prospérité de sa population. Le Service de l’eau (SE) est l’un de ses services centraux. Il fournit aux 1, 8 millions de montréalais une eau saine et de qualité, tout en assurant la collecte et le traitement des eaux usées et la gestion des eaux de pluie. Il comprend plus de 950 employés. Or, une portion significative de ceux-ci est sur le point de partir à la retraite, alors que le marché du travail est en pleine transformation au Québec et que l’offre de main d’œuvre peine à répondre à la demande des employeurs. 

C’est dans ce contexte que le SE a amorcé une transformation organisationnelle afin de relever les défis d’aujourd’hui et de demain pour une gestion durable de l’eau. Pour ce faire, il mise sur les compétences et l’expertise de ses employés. Le SE cherche donc une solution spécifiquement adaptée au contexte municipal ainsi qu’au secteur de la gestion de l’eau pour piloter la mise en œuvre structurée du processus de gestion prévisionnelle de ses ressources humaines.

Enjeux

La capacité des municipalités à attirer et à fidéliser les talents constitue un enjeu stratégique bien identifié. Le SE n’échappe pas à cette dynamique. Il doit aussi conjuguer avec une raréfaction de la main-d’œuvre et certains impératifs budgétaires alors que les départs à la retraite de ses employés s’accélèrent et que ce secteur d’activité requiert un personnel très spécialisé. 

À l’échelle de la Ville, le Service des ressources humaines a déployé une directive sur la gestion prévisionnelle des ressources humaines. Aussi, le développement d’une nouvelle solution qui viendra soutenir le SE dans le pilotage du plan de gestion prévisionnelle de ses RH devra être réalisé en collaboration étroite avec le Service des ressources humaines. Si l’outil possède une dimension technologique, la collaboration devra aussi inclure le Service des technologies de l’information.

Ajoutons enfin que le contexte très actif de la réorganisation du SE ne sera pas sans incidence sur les capacités internes et la mobilisation des acteurs. La culture organisationnelle ainsi que la gestion du changement, entrent donc en jeu.

Objectif de la solution recherchée

L’objectif de la solution recherchée vise à permettre, d’ici la fin 2025, l’administration des RH dans une perspective de gestion des risques et de performance. Plus spécifiquement, Le SE cherche une solution de pilotage et de suivi facile d’utilisation et conviviale qui permettra d’intégrer la gestion prévisionnelle de ses RH dans ses pratiques. La solution développée permettra aux utilisateurs de déterminer les priorités et objectifs, processus, moyens, calendrier d’actions à réaliser et dispositifs de suivi à mettre en œuvre. Elle permettra aussi aisément de réaliser des bilans et redditions de compte périodiques.

Contribution de la ville

La Ville de Montréal offrira une contribution en nature au projet en temps de travail via les personnes suivantes impliquées : 

-    Le promoteur ou responsable du projet (Service de l’eau) ;

-    Une ressource attachée à la coordination des activités du projet pour le côté Ville (Service de l’eau) ;

-    Trois à quatre experts internes (Service de l’eau, Service des ressources humaines et Service des technologies de l’information le cas échéant).

Le SE mettra également à disposition ses données en matière de ressources humaines.

Contexte

La Ville de Beloeil a des installations situées dans des parcs publics qui créent des enjeux majeurs de bruits qui indisposent grandement les citoyens environnants (notamment un parc canin et un terrain de basketball). Outre la situation très difficile actuellement avec les citoyens riverains de ces installations qui se plaignent parfois quotidiennement du bruit depuis plusieurs années, la Ville est inquiète à l’idée d’aménager de nouveaux espaces ou plateaux dans les parcs à proximité de résidences. Les espaces sont publics, mais la Ville devient limitée dans ce qu’elle peut aménager, étant donné que les citoyens sont de moins en moins tolérants de ce type de nuisance et que le vivre-ensemble est peu ou pas possible dans ces contextes.

Enjeux

La Ville subit la pression des deux groupes de citoyens : les citoyens qui, malgré la mise en place de nombreuses mesures de mitigation, requièrent la fermeture des sites (à coup de plaintes, poursuites et pétitions) et la pression des utilisateurs (propriétaires de chiens et joueurs de basketball, jeunes et adultes) pour le maintien des sites.

Toutes les mesures d’atténuation sont à la non-satisfaction des deux groupes. La situation est excessivement conflictuelle à gérer entre les citoyens riverains et les utilisateurs, et la police a dû intervenir à de nombreuses reprises.

La demande des riverains est de relocaliser le parc canin et le parc de basketball dans des sites éloignés des quartiers résidentiels, et donc peu accessibles aux utilisateurs, ce qui n’est pas une option pour la Ville. Compte tenu de la pression constante, la Ville a envisagé la relocalisation des espaces mais d’or et déjà, les nouveaux lieux identifiés font l’objet de protestation par les futurs citoyens riverains.

Par ailleurs, l’évaluation réelle des nuisances sonores ne peut, actuellement, que se faire réellement lorsque l’installation est ouverte, car il n’existe aucun critère scientifique ni grille décisionnelle pour aider dans sa prise de décision à sélectionner le meilleur emplacement selon le type d’installation.

Objectif de la solution recherchée

Deux options sont possibles :

1-    La solution idéale serait l’élimination ou l’atténuation significative du bruit par une technologie sans barrière visuelle.

2-    Développer un outil d’aide à la décision en lien avec les installations qui génèrent des nuisances sonores. La solution pourrait recenser tous les types d’installations génératrices de nuisances sonores, les enjeux qui en découlent, les considérations à prendre en compte, les effets des mesures de mitigation possibles, etc. L’objectif est de prendre une décision éclairée basée sur des éléments d’information probants et des critères clairs, permettant ainsi de faciliter la discussion.   

Contribution de la ville

Recensement des données d’utilisation, des plaintes des usagers, poursuite contre la Ville, pétition des citoyens, visite des lieux, ressources humaines, etc.

Autres informations

La technologie ou l’outil pourrait servir à d’autres situations de nuisances sonores, telles que la circulation, les spectacles en plein air, les bruits moteurs, etc.

Contexte

La Ville de Prévost vit une transition organisationnelle où elle doit modifier et moderniser ses méthodes et ses techniques d’entretien afin de passer d’un déneigement rural à un déneigement de type urbain. Au cours des dernières années, la ville a déployé un nouveau réseau de trottoirs qu’elle doit maintenant entretenir en période hivernale. Dans le cadre de son plan de mobilité, la Ville déploie également des réseaux de pistes cyclables et de sentiers qui doivent être entretenus en période hivernale (déneigement, épandage d’abrasifs, damage, traçage de pistes de ski de fond, etc.)  Face à cette augmentation du niveau de service, la Ville doit conjuguer avec un budget limité et la pénurie de main-d’œuvre. Elle cherche donc à se doter d’équipements multifonctions pouvant être utilisés à l’année et qui pourront être opérés en conduite autonome ou assistée. La Ville procédant actuellement à l’électrification de sa flotte de véhicules et de ses équipements, la solution recherchée doit évidemment être 100 % électrique.

Enjeux

La capacité des municipalités à attirer et à fidéliser les talents constitue un enjeu stratégique bien identifié. Le SE n’échappe pas à cette dynamique. Il doit aussi conjuguer avec une raréfaction de la main-d’œuvre et certains impératifs budgétaires alors que les départs à la retraite de ses employés s’accélèrent et que ce secteur d’activité requiert un personnel très spécialisé. 

À l’échelle de la Ville, le Service des ressources humaines a déployé une directive sur la gestion prévisionnelle des ressources humaines. Aussi, le développement d’une nouvelle solution qui viendra soutenir le SE dans le pilotage du plan de gestion prévisionnelle de ses RH devra être réalisé en collaboration étroite avec le Service des ressources humaines. Si l’outil possède une dimension technologique, la collaboration devra aussi inclure le Service des technologies de l’information.

Ajoutons enfin que le contexte très actif de la réorganisation du SE ne sera pas sans incidence sur les capacités internes et la mobilisation des acteurs. La culture organisationnelle ainsi que la gestion du changement, entrent donc en jeu.

Objectif de la solution recherchée

En période hivernale : 

Le ou les systèmes souhaités doivent pouvoir être équipés afin d’effectuer :

•    Le déneigement et l’épandage d’abrasif sur les trottoirs et les pistes cyclables;

•    Le déneigement et l’épandage d’abrasif sur des stationnements et des places publiques;

•    Le damage et le traçage des sentiers de fat bikes ou des pistes de ski de fond.

En période estivale :

Le ou les systèmes souhaités doivent pouvoir être équipés afin d’effectuer :

•    Le fauchage des accotements;

•    La coupe du gazon sur les terrains de jeux;

•    L’entretien des aires de jeux (terrain de soccer terrain de baseball, etc.);

•    Le transport de charge dans les sentiers;

•    L’inspection des trottoirs, pistes cyclables et sentiers.

Propulsion et opération :

Le ou les systèmes proposés devront être 100 % électriques. Ils devront pouvoir être opérés en conduite assistée et au terme du développement du système en conduite autonome. L’équipement doit pouvoir être offert sur le marché à un prix compétitif.

Échéancier

Le défi sera réalisé en 3 phases. La phase 1 et la phase 2 seront réalisées dans le cadre du présent Défi innovation. La phase 3 sera une étape ultérieure qui mènera vers une certification pour l’utilisation du système de conduite autonome sur route et en milieu urbain. 

Phase I : Développement du système mécanique et collecte de données

•    Le ou les systèmes doivent être développés afin que les tests terrain soient réalisés à partir de septembre 2024;

•    La conduite assistée doit être disponible au début de la phase de test;

Phase 2 : Développement de la conduite plus autonome assisté (hors route)

•    La conduite autonome pour certaines fonctionnalités en sentier doit entrer dans sa phase de test au printemps 2025.

Phase 3 : Développement de la conduite plus autonome assisté (sur route et milieux urbains) 

•    La conduite autonome sur route et en milieux urbains doit être disponible au début de la phase de test 2026.

Contribution de la ville

La Ville de Prévost contribuera au projet par la mise à la disposition de ressources humaines et de données disponibles, lors des différentes phases de conception de la solution. Lors des différentes phases expérimentales, la Ville mettra son territoire et les ressources humaines disponibles à contribution.

Présentation de l'organisme et contexte du défi

L’Agence de mobilité durable est une organisation paramunicipale qui innove pour une mobilité plus durable, en gérant les espaces qui lui sont confiés dans la bordure et dans les stationnements hors rue, par ses activités de surveillance de l'espace public sur le territoire montréalais et par une information améliorée à la collectivité. Elle met son expertise en mobilité durable au service de la Ville de Montréal afin d’améliorer la qualité de vie et d’appuyer la vitalité économique en facilitant le partage équitable de l'espace et l'accessibilité de la ville pour tous.

Depuis 2021, l’Agence de mobilité durable mène des études et expérimentations sur le stationnement vélo sécurisé. L’objectif est d’identifier des solutions pour encourager la pratique du vélo, notamment grâce à la mise en place de casiers ou stations pour vélos, de taille plus ou moins grande, permettant de stationner son vélo de manière sécuritaire. 

Au-delà des fonctionnalités de la solution, ce défi devra donc permettre à l’Agence d’obtenir des informations sur les modes d’accès, la gestion des abonnés, l’entretien et la gestion hivernale de telle solution, dans une optique de réseau public accessible à tous. 

Objectifs de la solution recherchée

Afin d’alimenter sa connaissance d’affaires et opérationnelle, l’Agence souhaite tester une variété de solutions de stationnements vélos sécurisés hors rue. Pour des questions d’opérations sur la gestion d’accès et de densité en m2 au sol, l’Agence souhaite privilégier des casiers ou stations partagées autoportantes de 6 à 40 places, ayant un seul accès extérieur, qu’il soit électronique ou numérisé. 

Les solutions devront être déployées et fonctionnelles pendant une période d’au moins 12 mois, incluant la période hivernale. Elles doivent être autonomes en alimentation électrique, par exemple, via un panneau solaire ou des batteries.

Elles devront également permettre la collecte de données quantitatives sur l’utilisation de la solution, par exemple :  nombre d’accès à la station, profil des utilisateurs, fréquence et durée du stationnement, etc. Ces données devront être disponibles de manière brute pour fins d’analyses par l’Agence.

Le fournisseur devra être en mesure de fournir du soutien technique sur la solution d’accès, ainsi que des pièces et expertises en cas de bris ou maintenance d’urgence.

Contribution de l’agence

L’Agence fournira les espaces pour installer les équipements sur les terrains de stationnement hors rue dont elle a la gestion. L’Agence aura la responsabilité de l’entretien autour et des stations, d’une portion de la mobilisation et du service à la clientèle. Nous visons à fournir des places sur 3 à 5 terrains de stationnement hors rue.

Présentation de l'organisme et contexte du défi

L’Agence de mobilité durable est une organisation paramunicipale qui innove pour une mobilité plus durable, en gérant les espaces qui lui sont confiés dans la bordure et dans les stationnements hors rue, par ses activités de surveillance de l'espace public sur le territoire montréalais et par une information améliorée à la collectivité. Elle met son expertise en mobilité durable au service de la Ville de Montréal afin d’améliorer la qualité de vie et d’appuyer la vitalité économique en facilitant le partage équitable de l'espace et l'accessibilité de la ville pour tous

L’Agence ne dispose actuellement que de peu de données pour connaitre l’occupation de ses stationnements ou des autres stationnements municipaux pour lesquels la Ville de Montréal et ses arrondissements la sollicite afin d’améliorer leur gestion et d’évaluer la possibilité d’y accroître la diversité de services de mobilité, principalement durables.

Les stationnements de l’Agence n’étant pas munis de systèmes de comptage ou de caméras de sécurité, l’Agence s’est équipée de caméras portatives spécialisées pour la réalisation de comptages routiers. Cela lui permet de comptabiliser les entrées et sorties de ses stationnements de façon ponctuelle, là où elle prévoit ou on lui demande d’intervenir.

Enjeux et contraintes

Il existe déjà des solutions commerciales qui offrent des technologies de traitement de flux vidéo pour faire du comptage véhiculaire. Cependant, les grilles tarifaires des diverses entreprises sont variables, mais fonctionnent toutes par un tarif par heure de traitement. Cette mécanique est mieux adaptée aux besoins d’analyses de circulation, que pour l’obtention de l’occupation d’un stationnement. En effet, plusieurs stationnements sont munis de plus d’un accès, et afin d’être en mesure de calculer l’occupation, il est nécessaire que les comptages soient réalisés pour chacun d’eux pour des périodes continues (24 h) s’échelonnant sur plusieurs jours, ce qui représente un nombre d’heures très élevé et un coût de traitement qui devient rapidement excessif pour l’obtention simple d’une donnée d’occupation. 

Ainsi, l’Agence souhaite trouver un partenaire qui pourra développer un algorithme permettant de réaliser des comptages simples (1 seule classe de véhicules, 2 directions) par l’analyse de flux vidéo. L’Agence souhaiterait pouvoir exploiter l’algorithme directement ou que le modèle tarifaire pour son utilisation soit adapté au besoin afin de permettre de réaliser des comptages de longues durées, temporaires, sur plusieurs accès à un coût raisonnable.

Objectifs de la solution recherchée 

Développer un algorithme permettant de faire le comptage des entrées et des sorties de terrains hors rue sans barrière. Pouvoir bonifier/modifier l’algorithme au fil des besoins évolutifs de l’Agence.

Contribution de la ville /paramunicipale

Fournir les flux vidéo des caméras installées par l’Agence pour tester les algorithmes développés.

Présentation de la ville et contexte du défi

Contrecoeur produit chaque année une vingtaine d’événements grand public. Notre direction Loisir et Culture aimerait pouvoir compter les gens sur un site d’événement avec leur genre et leur tranche d’âge et surtout pouvoir relever leur niveau de satisfaction, le tout en respectant la vie privée, en aillant leur consentement.

Enjeux et contraintes

Tant les élus que les citoyens questionnent régulièrement la valeur ajoutée ou les retombées d’un événement de loisir ou culture. L’investissement est-il rentable en termes de bonheur? Grosse question, pas facile à répondre. Le bonheur est relatif à chacun, mais comment une ville peut-elle optimiser ses activités de loisir et culture sans vraiment savoir ce que les citoyens/consommateurs/clients aiment vraiment? Des sondages, des décomptes, beaucoup de ressources pour obtenir souvent des rétroactions plus ou moins valables. La vie privée, la reconnaissance faciale, le décompte par drone, comment intégrer les nouvelles technologies pour améliorer notre performance en services de loisir et culture qui se mesure en théorie par une sorte d’indice du bonheur?

Objectifs de la solution recherchée 

La solution doit être applicable dans tout type d’événement public, intérieur, extérieur, quatre saisons. Elle doit respecter les règles de base du droit à la vie privée. Elle doit permettre aux participants d’offrir une rétroaction transparente et authentique de leur expérience citoyenne dans le cadre de l’événement. Nous souhaiterions tester la solution à l’été 2024.

Contribution de la ville

La Ville de Contrecoeur pourrait contribuer en tant que cobaye en fournissant les lieux, les participants consentants, les ressources internes, etc. Nous possédons des masses de données importantes quant à nos activités de loisir. Celles-ci pourraient être accessibles advenant qu’une entreprise souhaite relever le défi.

Présentation de la ville et contexte du défi

La Ville de Sainte-Julie est une municipalité de 31 000 résidents localisée sur la Couronne Sud. On y retrouve un terminus métropolitain de transport collectif. La Ville de Sainte-Thérèse est une municipalité de 27 000 résidents localisée sur la Couronne Nord. On y retrouve également un terminus métropolitain, de même qu’une gare intermodale et un Cégep. Les deux villes sont de véritables pôles de transport collectif dans leur région respective. Elles souhaitent donc tirer parti de l’intelligence artificielle pour améliorer l’expérience des usagers et augmenter ainsi la popularité du transport collectif mais aussi recueillir des données indisponibles actuellement sur le territoire. Plus précisément, les deux villes souhaitent que les abribus et autres équipements de transport collectif soient davantage que des infrastructures inertes sur le territoire; les deux villes souhaitent plutôt en faire des outils interactifs qui témoignent de ce qui se passe dans la ville, recueillent et partagent des données, sonnent l’alerte en cas de problème et permettent de communiquer avec les usagers en temps réel. Les deux villes bénéficient de l’appui d’exo dans cette démarche, sachant qu’exo est l’organisme qui gère le transport collectif sur les deux territoires.

Enjeux et contraintes

Les usagers du transport collectif à Sainte-Julie éprouvent plusieurs problématiques de service : départs non effectués ou retards non annoncés, etc. Ils déplorent aussi le manque d’information disponible à cet effet et mentionnent qu’une communication adaptée et en temps réel viendrait réduire leur mécontentement puisqu’ils sauraient ainsi à quoi s’en tenir. De plus, la Ville de Sainte-Julie manque de données pour calculer le nombre d’utilisateurs du transport collectif provenant de son territoire, mais aussi des autres modes de transport (véhicule, vélo, marche, etc.). Or, cela lui serait grandement utile pour maximiser ses stratégies de mobilité durable. La Ville de Sainte-Julie croit qu’il y aurait possibilité d’utiliser l’intelligence artificielle à même les équipements de transport collectif pour mieux communiquer avec les usagers, mais aussi recueillir des données sur la mobilité et sur l’état du territoire (état du déneigement, état de la circulation, etc.) À Sainte-Thérèse, les usagers du transport collectif sont particulièrement nombreux lors des heures de pointe, de sorte qu’il serait intéressant que les usagers puissent connaître le taux de remplissage du prochain autobus à venir et des autobus suivants. De plus, Sainte-Thérèse présente plusieurs abribus dans des secteurs isolés et mal éclairés, de sorte que les usagers beaucoup moins nombreux en hors-pointe sont parfois oubliés ou non repérés par les chauffeurs d’autobus, en plus de vivre une certaine forme d’insécurité. La Ville de Sainte-Thérèse souhaiterait donc bénéficier d’une technologie détectant ces usagers, activant l’éclairage de l’abribus pour eux et affichant le temps restant avant l’arrivée du prochain autobus, le tout afin de rassurer l’usager et d’aviser le chauffeur d’autobus pour prévenir un oubli ou un manque de visibilité de l’arrêt. Les Villes de Sainte-Julie et Sainte-Thérèse croient que leurs besoins complémentaires pourraient être comblés par une seule et même technologie utilisée à des fins différentes. Le défi, pour le fournisseur de la technologie, sera notamment de faire communiquer plusieurs systèmes entre eux et d’entraîner l’intelligence artificielle pour qu’elle s’arrime aux besoins différents des deux villes.

Objectifs de la solution recherchée 

Les deux villes ont des objectifs complémentaires mais prévoient assurément bénéficier de leurs résultats mutuels et s’échanger les méthodes ou outils développés, et ce, dans un esprit de collaboration intermunicipale. Les autres villes desservies par exo pourront aussi éventuellement bénéficier de ces expérimentations. Les objectifs de la solution recherchée se situent à deux niveaux 1) offrir un meilleur accompagnement aux usagers du transport collectif en facilitant le partage d’information en temps réel et la sécurisation des arrêts ; 2) optimiser la planification de la mobilité en captant des données au bénéfice des villes et de l’organisme responsable du transport collectif dans ces villes (exo). L’approche proposée est d’explorer ces objectifs par phase dans le cadre du projet pilote, c’est-à-dire de débuter par une phase axée sur le premier objectif puis de déployer de nouvelles fonctionnalités pour atteindre le 2e objectif recherché. 

Objectifs phase 1 : Améliorer l’accompagnement des usagers en cours de déplacement en transport collectif

•    Objectif spécifique à Sainte-Julie : partage d’information en temps réel, notamment en cas de perturbations

-    Afficher en temps réel le temps d’attente avant les prochains bus;

-    Diffuser des informations sur les perturbations et options complémentaires de mobilité en temps réel

-    Afficher de l’information citoyenne aux arrêts de façon à rendre le temps d’attente plus agréable

-    Pouvoir communiquer et interagir avec les usagers qui attendent à l’abribus ou avec les gens qui passent à proximité (messages d’information, alertes, etc.)

-    Tester la complémentarité des usages d’affichage et de diffusion sonore par la ville et par exo 

-    Obtenir une rétroaction et mesurer la satisfaction des personnes à l’égard du service de mobilité ou autres types d’enquêtes (par exemple via l’affichage de codes QR);

•    Objectif spécifique à Sainte-Thérèse : partage d’information sur le taux de remplissage et augmentation du sentiment de sécurité des usagers aux arrêts

-    Afficher en temps réel le taux de remplissage des prochains bus, notamment à gare de Ste-Thérèse.

-    Dénombrer en temps réel les passagers qui attendent à l’arrêt;

-    Déceler et éclairer les personnes à l’arrêt la nuit;

-    Échanger avec les usagers en cas de besoin;

-    Signaler des cris, de la violence ou toute autre situation problématique;

-    Repérer et prévenir le vandalisme.

Objectifs phase 2 : Optimiser la planification de la mobilité et la gestion du territoire grâce à l’utilisation de l’intelligence artificielle

-    Compter le nombre de passagers qui montent et qui descendent du bus ainsi que ceux qui attendent afin de prédire la demande dans le temps et améliorer la planification grâce à l’IA;

•    Objectifs spécifiques à Sainte-Julie  

-    Compter les véhicules routiers (légers/lourds) passant à proximité des équipements de transport collectif;

-    Étudier le flux de la circulation (vélo, marche, véhicule, etc.) à proximité des équipements de transport collectif;

-    Évaluer l’état des voies après une tempête de neige et suivre ou contrôler la progression du déneigement;

-    Cartographier en temps réel les îlots de chaleur, le bruit;

-    Faciliter le repérage et la planification de l’entretien des abribus (bris, vandalisme, etc.).

•    Objectifs spécifiques à Sainte-Thérèse  

-    Mieux identifier les générateurs de déplacements sur le territoire;

-    Détecter et interagir avec les personnes avec des limitations fonctionnelles ou d’itinérance afin adapter l’outil de communication et potentiellement le service de mobilité;

-    Expérimenter des mécanismes pour repérer les personnes ayant des limitations fonctionnelles (à l’arrêt et à proximité) et envoyer des requêtes spécifiques au besoin (exemple : contrôler les feux de circulation, etc.)

Contribution de la ville

Les Villes de Sainte-Julie et de Sainte-Thérèse s’engagent à fournir le temps-homme requis pour réaliser le projet, ainsi que l’accès à leurs données et infrastructures. Exo s’engage à fournir les données requises pour le projet, si possible, et à fournir les autorisations requises pour l’installation de la solution.

Présentation de la MRC et contexte du défi

Face à l'augmentation des demandes, la nécessité d'optimiser nos services et le souci d’améliorer l'interaction avec nos citoyens, nous recherchons à soutenir le développement d'un robot conversationnel intégré à l'intelligence artificielle, spécialement conçu pour gérer les requêtes adressées à notre service de la Gestion des Matières Résiduelles (GMR).

Enjeux et contraintes

Enjeu : Améliorer la réactivité et l'efficacité des services aux citoyens.

Contrainte : Le système doit être capable de comprendre et de traiter rapidement des demandes variées en lien avec la collecte des déchets, matières recyclables et matières organiques de l’ensemble du territoire.

Importance de la conformité aux normes de protection de données personnelles.

Objectifs de la solution recherchée

Fonctionnalités : Interaction fluide et intuitive avec les utilisateurs, compréhension des requêtes complexes, et capacité de fournir des réponses précises.

Objectif prioritaire : Réduire le temps de réponse moyen aux requêtes des citoyens et alléger la tâche des agents du service à la clientèle de la ligne Info-collecte.

À première vue, le chatbot intégré au site de la MRC. 

En objectif secondaire et optionnel, il pourrait être intéressant si cette fonctionnalité pouvait être intégrée au système téléphonique existant. Le cas échéant, il serait alors souhaitable qu’une fiche d’appel soit générée dans le système de suivi des demandes à la suite de ladite « conversation vocale » .

Contribution de la MRC

Ressources humaines : Équipe des TI pour l'assistance technique.

Données disponibles : Accès aux bases de données du service de la Gestion des Matières Résiduelles (GMR) et aux données GPS des fournisseurs de services.

Matériels : Infrastructure serveur pour héberger l'IA et site Internet.

Territoire : Déploiement de la solution sur le site Web de la MRC des Pays-d’en-Haut.

Présentation de la ville et contexte du défi

La Ville de Mirabel s’étend sur un territoire de 486 kilomètres carrés dont 87% est en zone agricole, ce qui en fait l’un des plus grands territoires municipaux au Québec. En 2020, la population de la Ville de Mirabel a plus que doublée depuis 2001, subissant ainsi une augmentation de l’ordre de 110,7 %, soit la plus importante dans l’ensemble de la région des Laurentides. En 2023, la ville compte 64 032 habitants.

Actuellement, la Ville de Mirabel valorise annuellement 100% de ses biosolides municipaux. Ces biosolides proviennent de 5 usines d’épuration, la Station d’épuration de Saint-Canut (boues activées) et de 4 étangs aérés. Dans le cadre de ce défi, seulement les boues de la station de Saint-Canut seront considérées car elles représentent un plus grand enjeu au niveau des odeurs. En 2022, c’est en moyenne 5700m3/jour d’eaux usées qui ont été dirigées vers l’usine de Saint-Canut. Voici de façon simplifiée :

Le traitement de type biologique des eaux usées de l’usine d’épuration de Saint-Canut :

1)    Dessablage des eaux usées

2)    Dégrillage qui enlève les plus grosses matières solides

3)    Décantation primaire

4)    Réacteur biologique (bassins d’aération)

5)    Décantation secondaire Le traitement des boues :

1)    Entreposage des boues du décanteur primaire et secondaire dans un cuvier aéré.

2)    Acheminement des boues vers une presse à vis sans fin avec ajout d’un polymère cationique pour séparation de l’eau de la boue.

3)    Accumulation des boues dans un contenant et transport, 2 fois par jour, jusqu’aux champs pour entreposage et épandage.

L’épandage des biosolides se fait sur nos terres agricoles, puisque celles-ci abondent sur notre territoire. Cette pratique est extrêmement avantageuse pour les agriculteurs car elle est financièrement intéressante et les effets bénéfiques sont multiples.

Avantages environnementaux

•    augmente le % de matière organique dans le sol, diminue la compaction et favorise l’infiltration de l’eau dans le sol.

•    favorise la croissance des plantes

•    enrichit de phosphore le sol qui en a généralement peu

•    permet de réduire les émissions de GES, contribue à la lutte aux changements climatiques

•    est une ressource renouvelable

•    s’inscrit dans le principe de l’économie circulaire

Avantages économiques

•    augmente le rendement des cultures et les recettes des agriculteurs

•    réduit le besoin des agriculteurs d’acheter des engrais coûteux

•    prolonge la durée de vie de nos sites d’enfouissement, ce qui réduit les coûts et l’espace nécessaire

Avantages sociaux

•    appuie l’agriculture locale

•    appuie les agriculteurs en tant que partie intégrante de l’identité de Mirabel

Enjeux et contraintes

L’épandage des biosolides municipaux sur les terres agricoles se fait depuis 2005. La station d’épuration de Saint-Canut génère à elle seule plus de 6 500 tonnes métriques/année de biosolides. Malgré le respect des normes d’entreposage et d’épandage, des nuisances d’odeurs sont régulièrement rapportées et ce, particulièrement lors des périodes d’épandage. En plus de générer un inconfort à la population environnante, l’odeur vient accentuer la crainte, les idées préconçues et la connotation négative face à l’épandage des biosolides municipaux, même si cette pratique est sécuritaire lorsque bien encadrée. La cohabitation de l’usage agricole et résidentiel s’en trouve malheureusement affectée.

Objectifs de la solution recherchée

•    La solution recherchée doit permettre de diminuer de façon significative l’odeur des biosolides entreposés au champ et lors de l’épandage.

•    La solution recherchée doit être accessible financièrement et ne doit pas augmenter de façon significative les coûts de traitement des eaux usées et/ou des boues.

•    La solution recherchée ne doit pas trop complexifier le processus de production de biosolides (temps et aspect technique).

•    La solution recherchée ne doit pas, ou le moins possible, nécessiter l’ajout de matière première ou générer de nouvelles matières résiduelles.

•    La solution recherchée ne doit pas altérer la propriété nutritive des biosolides.

•    La solution recherchée doit tenir compte des paramètres chimiques et microbiologiques, la siccité et les paramètres analytiques à respecter pour l’épandage afin de ne pas compromettre leur valorisation.

Contribution de la ville

Le service de l’environnement et du développement durable sera disponible afin de collaborer au projet en termes de coordination et de partage de données et d’informations. Plus spécifiquement, les personnes en charge du traitement des eaux usées seront disponibles pour fournir des informations techniques liées au processus de traitement des eaux usées ainsi que sur les caractéristiques des biosolides. Les infrastructures et équipements seront accessibles si une visite est nécessaire et la ville contribuera aux tests/expérimentations qui seront requis pour les fins du projet.

Présentation de la MRC et contexte du défi

La MRC de Matawinie est constituée de quinze municipalités et un Territoire Non Municipalisé.  Chaque municipalité gère ses projets géomatiques de façon indépendante, avec des logiciels différents et des données qui ne sont pas mises à jour régulièrement, outre les obligations en lien avec le MAMH.  Les coûts engendrés par une telle pratique s’en trouve augmentés et la qualité de l’information légèrement déficiente.

Le but du défi serait d’élaborer et structurer une base de données géomatique, incluant les services publiques, zonage, évaluation municipale, services de première ligne, afin de desservir l’ensemble des municipalités de la MRC et permettre la mise à jour plus efficacement et à moindre coûts.

Enjeux et contraintes

L’enjeu principal est de collecter et rassembler de manière automatique ou semi-automatique toutes les données géomatiques pertinentes, à partir de documents disponibles dans plusieurs municipalités de la MRC, sous plusieurs formats différents, et d’en uniformiser la présentation sous une seule et même base pour une application aisée par la suite.

Objectifs de la solution recherchée 

- économie de coûts : actuellement les processus sont trop diversifiés et multipliés inutilement.

- Augmenter l’efficience du système et obtenir la mise à jour de la base de données plus rapidement, en effectuant les modifications à l’interne plutôt que par des mandats ponctuels donnés à l’externe.

La finalité serait d’offrir la possibilité d’utiliser ou consulter cette base de données à tous les intéressés (citoyens, officiers municipaux, services d’urgence, services d’urbanisme, service de l’Aménagement, service d’Évaluation, etc.) et ainsi permettre la mise à jour en temps réel, par les différents intervenants.

Contribution de la ville 

Cette bibliothèque de données pourrait être tenue à jour par des ressources à l’interne, soit par chaque municipalité et/ou la MRC, si une municipalité ne dispose pas de cette ressource.

Présentation de la ville et contexte du défi

Dans un contexte de changements climatiques, les villes et les municipalités du Québec sont de plus en plus exposées aux conséquences des fortes pluies, comme les inondations pluviales dans les quartiers et les débordements (surverses) d’eaux usées. À titre d’exemple, au cours des deux dernières années, la Ville de Longueuil a connu sur son territoire quatre événements de pluies extrêmes, soient des pluies dépassant la période de retour de 50 ans ou plus. Ces événements entraînent des conséquences sociales, économiques et environnementales sur l’ensemble des collectivités touchées. Dans ce contexte, les administrations municipales doivent améliorer leur gestion des eaux pluviales en mobilisant plusieurs directions et domaines d’expertises. À cette fin, la Ville de Longueuil a créé le comité de résilience aux fortes pluies et réalisé quatre rencontres citoyennes en 2023 sur ce sujet.

Pour relever ce défi, les villes et municipalités ont besoin d’une meilleure documentation et analyse des effets des fortes pluies sur les infrastructures urbaines, les bâtiments et le territoire. À titre d’exemple, le regroupement géospatial des données de pluviométrie, de performance des réseaux d’eaux usées et pluviales (ex. station de pompage, débit, surverse), de performance des infrastructures vertes et de comportement des cours d’eau, des interventions et observations sur le terrain et des appels citoyens lors de fortes pluies permettrait aux administrations municipales d’atteindre trois objectifs. Premièrement, en matière de prévention, ce travail permettrait de mieux cibler les zones fréquemment touchées et d’analyser les facteurs causant la situation. Deuxièmement, en matière d’intervention, une intégration des données en temps réel permettrait de déployer plus efficacement les effectifs sur le terrain pour réduire les conséquences des inondations pluviales. Troisièmement, en matière d’évaluation, cette intégration permettrait de complémenter les analyses hydrauliques théoriques par la mesure de la performance réelle observée des infrastructures et également de mesurer les effets des actions déployées par la Ville actuellement et dans le futur (ex. effet d’un nouveau bassin de rétention).

Enjeux et contraintes

Ce projet vise à explorer une solution technologique d’outil d’aide à la décision adaptée à nos objectifs en matière de prévention, d’intervention et d’évaluation présentés ici haut.

Ce travail nécessite :

1) d’identifier les indicateurs les plus pertinents en fonction des données déjà collectées ou à collecter dans le futur, de l’accessibilité des données et capacités d’intégration en temps réel, 

2) d’intégrer ces indicateurs provenant de plusieurs directions de la Ville et bases de données, 

3) de valoriser ces données de manière à développer la prévention, l’intervention en cas de fortes pluies et l’évaluation des actions déployées à la Ville au cours des années.

La mobilisation de la Ville en faveur de ce projet sera assurée par le Comité de résilience aux fortes pluies.

L’outil proposé devra respecter les politiques de la Ville en matière de gouvernance des données, assurer la propriété des données à la Ville et respecter la loi modernisant des dispositions législatives en matière de protection des renseignements personnels dans le secteur privé (loi 25).

Objectifs de la solution recherchée

La solution recherchée devra permettre de documenter et analyser tous les épisodes de pluies (extrêmes ou non) de manière à mieux développer la prévention face à de futurs événements, l’intervention en temps réel, l’évaluation de la performance des infrastructures et les effets bénéfiques des actions déployées par la Ville au cours des prochaines années.

Les connaissances et les données rassemblées par l’outil doivent pouvoir être transférées aux équipes de la Ville de manière à procéder à des analyses plus poussées.

Parmi les fonctionnalités recherchées notons 

1) la représentation géospatiale des indicateurs

2) la représentation en temps réel de l’évolution des effets de la pluie sur le territoire

3) la documentation de l’évolution temporelle des épisodes de manière à analyser, a posteriori, l’évolution de la performance du réseau de manière à en tirer des apprentissages

4) l’accès aux données de base servant aux indicateurs

5) la convivialité de la solution technologique pour soutenir la prise de décision.

Nous croyons que l’utilisation de l’intelligence artificielle peut s’avérer utile pour cet outil sans que ce soit obligatoire.

Contribution de la ville

Le comité de résilience aux fortes pluies sera mobilisé pour réfléchir à la création de cette solution. Ce comité regroupe 13 directions, services et bureaux de l’organisation. Il est coordonné par la conseillère scientifique en chef de la Ville.

Les données disponibles sont notamment :

•    Délimitation des bassins de drainage

•    Pluviométrie

•    Inventaire des infrastructures grises et vertes

•    Données sur le fonctionnement des stations de pompage

•    Données sur le comportement des cours d’eau

•    Géolocalisation des interventions des travaux publics et des services d’urgences

•    Géolocalisation des appels lors de fortes pluies

•    Historique des inspections de plomberie

•    Historique des réclamations (service juridique)

•    Utilisation de données gouvernementales (ex. observation et prévision des apports verticaux du CEHQ, indice de défavorisation INSP).

Présentation de la ville et contexte du défi

Saint-Amable est une ville qui offre une qualité de vie urbaine avec des services de proximité et le confort de la nature avec ses milieux naturels et ses paysages agricoles à plus de 13 585 citoyens. Depuis plusieurs années, la Ville vit un développement urbain des plus spectaculaires. La densification importante de la population a permis la création d’un centre-ville résidentiel, institutionnel et commercial tout en conservant un caractère de ville en milieu rural avec près de 90 % de son territoire en milieu agricole, niché au cœur du garde-manger du Québec, et des attraits agricoles et agrotouristiques dans son secteur périurbain. Ce sont surtout ses coûts plus accessibles des logements (en moyenne 80 000 $ de moins que dans les villes voisines pour une maison équivalente) et sa localisation près des grands centres urbains (25 minutes de Montréal) qui séduisent.

La majorité de nos terrains sportifs sont aménagés au parc le Rocher et nous y comptons plusieurs activités récréatives durant la saison estivale. Ce sont des milliers de citoyens qui fréquentent les lieux. Chaque année, surtout durant l’été, le calvaire recommence : des piqûres de moustiques incessantes, et cela, même en plein milieu de l’après-midi. Surtout que ces piqûres sont parfois loin d’être inoffensives et de plus en plus nombreux à cause de l’augmentation des températures ou encore des épisodes d’inondations. Il s’agit alors d’agir à tous les stades de développement, en combinant des moyens de lutte pour un contrôle durable et écologique.

Enjeux et contraintes

1) Le Québec est le seul endroit où le contrôle larvaire des insectes piqueurs repose que sur des solutions 100% biologiques.

2) En plus de l’inconfort des utilisateurs du parcs, les moustiques sont responsables d’une surabondance de maladies dues à des virus.

3) Le réchauffement climatique dû au changement climatique, pourrait aggraver le problème.

Objectifs de la solution recherchée

• Proposer et expérimenter des moyens efficaces pour le contrôle des moustiques

• Améliorer la qualité de vie des citoyens et des visiteurs

• Diminuer la présence de moustiques et les risques de transmission de maladies par les espèces vectrices.

Contribution de la ville

Ressources humaines et territoire

Présentation de la ville et contexte du défi

Victoriaville, une ville engagée dans la transition écologique, explore l'innovation dans la résilience urbaine à travers l'implantation de hubs de recharge V2X. Ce projet s'inscrit dans une démarche de durabilité et d'efficacité énergétique pour les infrastructures municipales.

Objectifs du défi

Le défi consiste à créer des hubs de recharge de véhicules électriques V2X qui contribuent activement à la résilience énergétique des bâtiments municipaux. Plus concrètement le défi consiste à équiper la Ville de :

1) Installation de logiciel de gestion de l'énergie V2X : mettre en place un logiciel avancé pour gérer efficacement le flux d'énergie entre les véhicules électriques, les hubs de recharge, et les bâtiments municipaux. Ce logiciel devra être capable de monitorer, contrôler, et optimiser l'utilisation de l'énergie en temps réel.

2) Solutions de stockage et redistribution d'énergie : créer des capacités de stockage d'énergie au sein des hubs pour capturer l'énergie excédentaire générée par les véhicules électriques. Cette énergie stockée pourra être redistribuée vers les bâtiments municipaux en cas de besoin, notamment pendant les périodes de forte demande ou en cas de panne du réseau électrique.

3) Gestion des périodes de pointe et de relève en cas d'interruption : développer un système pour gérer les pics de consommation électrique et fournir un soutien en cas de coupure de courant. Cela implique une régulation intelligente des charges et une utilisation stratégique de l'énergie stockée pour maintenir la continuité des services municipaux essentiels.

Enjeux et contraintes

•    Équilibre entre innovation technologique et viabilité économique.

•    Intégration efficace des hubs v2x dans l'environnement urbain existant.

•    Gestion optimale des fluctuations énergétiques et des ressources.

Objectifs de la solution recherchée 

•    Fonctionnalités principales : bornes de recharge bidirectionnelles V2X, logiciel de gestion avancé pour le stockage et la redistribution d'énergie.

•    Objectifs prioritaires : établir un modèle d'affaires durable, assurer une gestion énergétique optimale et renforcer la résilience des infrastructures municipales.

•    Échéancier : déploiement progressif sur une période ciblée, avec des étapes clés définies pour l'installation et l'évaluation (2024 à 2026).

Attentes particulières :

Innovation : développement et utilisation de technologies de pointe pour la gestion et la distribution de l'énergie.

Impact : amélioration significative de la résilience énergétique des bâtiments municipaux et contribution à la réduction des émissions de GES.

Durabilité : solutions à long terme, économiquement viables et écologiquement responsables.

Contribution de la Ville

Victoriaville s'engage à fournir les ressources nécessaires pour la mise en œuvre et le soutien de ce projet, y compris un terrain destiné à l’implantation du Hub, une contribution financière, des ressources humaines et une collaboration avec des partenaires technologiques.

Autres informations pertinentes

Ce projet s'inscrit dans une perspective globale de développement urbain durable, en visant à intégrer harmonieusement les hubs V2X dans le tissu urbain et social de Victoriaville. Il est également envisagé de collaborer avec des experts et des institutions pour le partage des connaissances et des meilleures pratiques.

Ce défi, s'inscrivant dans le cadre innovant et avant-gardiste de Victoriaville, bénéficiera d'une visibilité exceptionnelle à plusieurs égards. En tant que pionnier dans l'implantation de hubs de recharge V2X au Québec, le projet attirera non seulement l'attention des médias locaux et nationaux, mais également celle des acteurs clés dans le domaine de la technologie durable et de l'urbanisme. Cette initiative sera mise en avant dans divers forums, conférences et publications spécialisées, soulignant l'engagement de la ville envers l'innovation et la durabilité. L'exposition médiatique ainsi obtenue contribuera à positionner Victoriaville et ses partenaires comme un leader dans la transition vers des solutions énergétiques durables et intelligentes, inspirant d'autres municipalités et acteurs du secteur à suivre cette voie.

Présentation de la ville et contexte du défi

La Ville de Terrebonne a mis en place un bureau de la planification stratégique et de la performance afin d’identifier et implanter de nouvelles approches innovantes pour améliorer la productivité et l’efficacité de la ville.  Une des stratégies au cœur de la stratégie est l’exploitation et la valorisation des données afin de créer de la valeur et d’améliorer la performance des processus opérationnels. 

Enjeux et contraintes

Les municipalités du Québec subissent présentement des pressions majeures pour « faire plus avec moins », c’est-à-dire réduire leur coût d’exploitation sans impacter négativement la qualité des services aux citoyens.

L’inflation impacte les citoyens qui ne peuvent se permettre une hausse des taxes et aussi les municipalités, notamment au niveau des coûts d’acquisition d’équipements et pièces de maintenance.  La ville de Terrebonne, tout comme bien d’autres municipalités au Québec, se retrouve aux prises avec un problème de rentabilité important : une hausse des coûts sans option d’augmentation de revenus. 

Objectifs de la solution recherchée

La Ville de Terrebonne souhaite piloter une solution de gestion de la qualité et de l’intégrité des données de pièces et équipements afin d’améliorer sa gestion des stocks, planification de la maintenance, planification et stratégie d’acquisition et potentiellement aussi proactivement participer à des achats groupés pour cumuler des économies additionnelles.

Le pilote vise dans un premier temps à démontrer avec des exemples concrets en quoi les enjeux d’intégrité et de qualité des données sont à l’origine d’obstacles et enjeux pour les opérations de la Ville de Terrebonne.

Il est généralement entendu qu’une piètre intégrité de données est la cause de nombreux obstacles au niveau des processus d’affaires d’une organisation.  Cependant, l’importance de ces obstacles et l’application concrète varient d’une organisation à une autre.  Le pilote d’une telle solution permettra donc d’identifier avec plus de précisions les enjeux d’intégrité de données et ainsi, de mieux cerner les processus d’affaires impactés – illustrant par ce fait la valeur de la qualité des données pour la Ville de Terrebonne.

Dans un 2e temps, le pilote vise à démontrer la valeur directe pour les processus d’affaires, c’est-à-dire :

-    La gestion des stocks

-    La planification financière

-    La planification de la maintenance

-    L’approvisionnement (incluant les achats groupés)

Contribution de la ville

La Ville de Terrebonne a des disponibilités limitées pour des projets supplémentaires et n’est pas en mesure de faire des investissements importants avant de démonter un retour sur investissement pour une telle solution.  Cependant, le potentiel est considéré très important et stimule donc un investissement par étape.

Autres informations pertinentes

Pour construire le cas d’affaires et mesure le retour sur investissement, il est nécessaire de comprendre les solutions disponibles dans le marché et leurs coûts initiaux d’acquisition et le coût d’exploitation moyen.  Par ailleurs, le pilote permettra d’identifier les bénéfices et donc, de mesure le retour sur investissement anticipé.

Présentation de la ville et contexte du défi

Fondée en 1855, Saint-Hippolyte est située sur le territoire de la MRC de La Rivière-du-Nord, dans la région administrative des Laurentides. Elle comptait 11 488 habitants en 2023, répartis sur 132,6 km2. Le territoire est sillonné par 217 kilomètres de rues. On y retrouve 5 073 logements privés et 12,5 % des ménages sont constitués de personnes vivant seules. Selon le dernier recensement de Statistique Canada, il y avait plus de 495 enfants âgés de 0 à 4 ans, 500 enfants de 5 à 9 ans, 435 de 10 à 14 ans et environ 390 jeunes âgés de 15 à 19 ans. Un total de 1 340 résidents étaient âgés de 65 ans et plus, soit 14,7 % de la population.

Contexte du défi

La pandémie de la COVID-19 a eu un impact majeur sur le solde migratoire du territoire de la Ville de Montréal. En effet, l'Institut de la statistique du Québec a relevé que la population de Montréal avait enregistré une perte nette de 2,3 % d’habitants en 2020-2021, comparativement à une faible croissance de 0,3 % en 2019-2020. LaPresse+ a d’ailleurs consacré un reportage sur cette situation qui soulevait des préoccupations pour certains observateurs, mais pas pour l’administration de la mairesse Valérie Plante. De fait, ce sont les banlieues qui ont accueilli ces anciens Montréalais qui cherchaient à améliorer leur qualité de vie et les grands espaces. Saint-Hippolyte était du nombre avec une hausse de population de 6 % pour l’année 2021 uniquement. Le maire de Saint-Hippolyte avait commenté la situation : « On s’attendait à ça. Avec la pandémie, il y a eu beaucoup de migration de la ville vers la campagne. Il y a beaucoup de constructions neuves. Il s’est construit au-dessus de 200 résidences cette année (2021), par rapport à 150 l’an passé (2020). » Depuis la publication de ces données, l’effervescence résidentielle ne s’est pas démentie, avec non moins de 241 nouvelles constructions à Saint-Hippolyte.

Cette croissance démographique a amené les élus et les gestionnaires à amorcer une réflexion sur la vision de l’occupation du territoire hippolytois. De plus, des citoyennes et des citoyens ont exprimé, à leurs représentants, leurs préoccupations à l’égard de la préservation de l’environnement, des sources d’eau potables, des lacs et de la quiétude. C’est notamment dans cette perspective qu’un règlement a été adopté, en 2022, afin d’obliger les promoteurs immobiliers à produire des études hydrogéologiques pour mesurer la capacité de fourniture en eau potable de la nappe phréatique. En outre, lorsque le projet de développement nécessite le forage de 5 puits et plus, le titulaire doit déposer une étude hydrogéologique démontrant que l’eau souterraine est disponible en quantité et en qualité suffisante pour satisfaire les besoins d’alimentation en eau du projet de développement, et ce de manière pérenne et sans causer d’impacts significatifs pour les usagers existants exploitant le même aquifère. Considérant ce qui précède, la Municipalité de Saint-Hippolyte souhaite instrumenter certains puits résidentiels de son territoire afin d’évaluer, durant deux ans en temps réel et en continu, les fluctuations de la nappe phréatique. Elle veut faire analyser les données récoltées par un doctorant sous la supervision d’experts de Polytechnique Montréal afin d’identifier des interventions et des solutions visant à protéger les sources d’eau potable de son territoire.

Enjeux et contraintes

Dans le cadre du défi proposé, soit l’instrumentation de puits, la Municipalité de Saint-Hippolyte a identifié les enjeux et les contraintes suivants :

1. l’acceptabilité des propriétaires de puits de participer au défi;

2. le relief du territoire qui peut poser des enjeux de connectivité et de relais;

3. la profondeur variable des différents puits;

4. la durabilité des équipements, comme la sonde et autre outils du réseau

5. l’autonomie de la sonde

Objectifs de la solution recherchée

La Municipalité de Saint-Hippolyte veut instrumenter le niveau de la nappe phréatique en continu, durant deux ans, dans certains puits répartis sur le territoire à l’aide d’un modèle de sonde approprié. Les trois paramètres qui seront instrumentés sont :

1. le niveau d’eau dans les puits;

2. la conductivité;

3. la température en continu.

Contribution de la ville

Dans le cadre du défi, la Municipalité de Saint-Hippolyte s’engage à trouver les propriétaires de puits à instrumenter. Le Service de l’environnement et le Service de l’urbanisme seront mis à profit également, chacun disposant d’expertises notables, dont celles d’un biologiste. De plus, la Municipalité a déjà établi un partenariat avec l’organisme Mitacs à qui elle versera, sur deux ans, la somme de 80 000 $ afin de financer, sur deux ans (40 000 $ par année), les travaux d’un doctorant de Polytechnique Montréal, dont la tâche consistera à analyser les données récoltées par les sondes des puits. À noter que des professeurs de Polytechnique Montréal ont participé, jusqu’ici, à chacune des étapes de l’élaboration du défi et qu’ils superviseront le travail du doctorant.

Présentation de la ville et contexte du défi

Située en bordure du fleuve Saint-Laurent, dans la magnifique région de Lanaudière, Lavaltrie compte près de 16 000 habitants. La Ville de Lavaltrie offre un milieu de vie dynamique, tout en préservant un équilibre entre la nature et les occasions de développement économique. Dans ses pratiques de gestion, la Ville de Lavaltrie met de l’avant les valeurs clés d'intégrité, de respect, d'inclusion, de créativité et d'ouverture. Cette démarche s'inscrit au cœur de la planification stratégique et du déploiement de projets de la Ville, en accord avec sa mission et sa vision.

La Ville de Lavaltrie aimerait trouver une solution afin d’augmenter la capacité de traitement de ses étangs aérés et/ou de réduire la quantité de boue à vidanger (ex. : bactéries ou autre solution). Ce défi vise à trouver des solutions innovantes qui ne nécessiteraient pas d’investissement majeur en agrandissement ou ajout d’infrastructure physique.

Enjeux et contraintes 

La population de Lavaltrie est en croissance depuis quelques années entraînant une augmentation de la quantité d’eau à traiter par les étangs aérés. Dans l’objectif de ne pas atteindre la capacité limite de traitement des étangs aérés, la Ville de Lavaltrie recherche une solution novatrice pouvant permettre de traiter plus rapidement et plus efficacement la quantité d’eau des étangs aérés. Cette solution ne doit pas occuper physiquement plus d’espace sur le site des étangs aérés ou nécessiter des agrandissements.

Objectifs de la solution recherchée 

La solution suggérée par l’entreprise doit obtenir des résultats relativement rapidement (1 à 3 ans) et présenter des études ou des cas similaires où des résultats positifs ont été obtenus. 

Contribution de la ville 

La Ville de Lavaltrie pourra transmettre à l’entreprise intéressée les données quantitatives et qualitatives concernant les étangs aérés ainsi que les plans associés aux étangs. De plus, différentes ressources de la Ville pourra s’impliquera dans le projet afin d’orienter, de supporter ou de mettre en œuvre certaines portions du projet.

Présentation de la ville et contexte du défi

Candiac accorde une grande importance au développement durable, à la réduction des gaz à effet de serre (GES) et à l’adaptation aux changements climatiques. En 2019, Candiac s’est engagée à mettre en place les conditions requises afin d’atteindre une réduction des GES de la collectivité de 40 % d’ici 2030. Pour ce faire, la Ville a réalisé un inventaire des émissions GES et s’est munie d’un plan de réduction des émissions de GES.

Parmi les secteurs les plus importants dans le bilan des émissions de GES, on retrouve les industries, commerces et institutions (ICI). Or, les données sur la consommation énergétique pour ce secteur, et plus particulièrement les sources énergétiques utilisées par les industries, sont imprécises. En effet, les protocoles d’inventaires d’émissions de GES se basent principalement sur des extrapolations issues de données québécoises. Toutefois, la grande variabilité des catégories d’industries entre les villes et les régions engendre de grandes incertitudes.

Afin de mieux cerner les mesures à mettre en place pour encourager et pour mobiliser les ICI dans la décarbonation, Candiac souhaite obtenir un meilleur portrait de la situation énergétique. La ville souhaite obtenir un bilan de la consommation énergétique des ICI sur son territoire, et ce, sans devoir collecter les données auprès de chaque entreprise.

La ville souhaite donc lancer un défi d’innovation : Quelles solutions existe-t-il pour obtenir un meilleur portrait de la consommation énergétique dans les ICI et pouvoir ainsi les accompagner de façon ciblée et efficiente dans cette transition énergétique ?

Les données issues du projet doivent être :

- Relativement précises;

- Reproductibles au fil des années, afin de suivre l’évolution de la consommation d’énergie;

- Issues d’une méthodologie qui ne nécessite pas des demandes d’information auprès de chaque industrie, commerce ou institution.

Les solutions issues du défi peuvent inclure le développement de partenariats avec des centres de recherche visant à identifier des solutions porteuses pour les ICI du territoire, le développement de plateformes d’action et d’engagement, etc.

Tous les ICI seraient visés par ce projet, mais la Ville s’intéresse plus particulièrement aux industries pour lesquelles les sources d’énergie utilisées (autres que l’électricité et le gaz naturel) sont plus difficiles à identifier. Ces industries sont réparties géographiquement dans deux quartiers industriels distincts.

L’obtention de données plus précises permettra de mieux cerner comment accompagner les industries dans la décarbonation et de savoir comment on pourrait les soutenir dans une transition énergétique.

Enjeux et contraintes

La Ville souhaite trouver une solution qui nous permettra d’avancer collectivement dans la transition énergétique pour le secteur des ICI, tout en considérant les contraintes et les enjeux suivants :

- Il ne sera pas possible de solliciter les entreprises individuellement (temps requis et ces

données sont parfois confidentielles dans un contexte industriel);

- Le résultat doit permettre une meilleure précision du portrait énergétique / émissions de GES que l’inventaire actuel;

- La mise à jour des données doit être simple (données accessibles et méthodologie reproductible et bien définie).

Objectifs de la solution recherchée

La Ville de Candiac souhaite devenir un catalyseur de la transition énergétique et de la réduction des GES pour la collectivité. La solution recherchée a comme objectif de mieux cibler les actions possibles qui appuieront la mobilisation des ICI dans la décarbonation de leurs activités, dans la mesure du possible. Afin de bien les orienter et de favoriser des solutions adaptées, des données plus probantes sont requises.

Les objectifs du projet sont les suivants :

1- Obtenir des données sur les sources énergétiques réellement utilisées dans les ICI de Candiac.

2- Préciser le bilan de la consommation d’énergie et de GES des ICI de Candiac avec un niveau d’incertitude de moins de 30 %.

3- Développer une méthodologie reproductible qu’il sera possible d’utiliser pour faire une mise à jour des bilans de GES.

4- [Extra] La Ville serait intéressée à obtenir l’avis du mandataire sur des projets innovants ou des pistes de solutions qui pourraient être mise en œuvre par la Ville afin de mobiliser et d’accélérer la réduction des émissions de GES dans les ICI.

Contribution de la ville

La Ville de Candiac contribuera au projet en ressources humaines et pourra contribuer en ressources financières au besoin. À discuter selon la proposition de l’entreprise. Autres informations pertinentes (si nécessaire)

Le conseil municipal de Candiac, ainsi que la direction générale sont très motivés à mobiliser la population et les ICI dans la décarbonation afin de réduire les émissions de GES.

Présentation de la ville et contexte du défi

Située à 90 minutes de Montréal et de Québec, Shawinigan offre tous les avantages des grandes villes. Bordée par la majestueuse rivière Saint-Maurice, elle offre en prime la tranquillité d’une banlieue et les grands espaces des campagnes et des forêts. On y retrouve notamment le parc national de la Mauricie. Considéré comme un véritable joyau canadien de préservation écologique et faunique, c’est d’autant plus un attrait touristique d’envergure internationale.

Avec une superficie de plus de 800 km2 de territoire rural et urbain, Shawinigan se veut un carrefour où se rencontrent à la fois d’innombrables possibilités de réussites économiques et un cadre de vie serein où se retrouvent tous les services et toutes les activités favorables à l’épanouissement de la famille.

Située en Mauricie, dans la région administrative (04) de la province de Québec, Shawinigan fait partir de la circonscription électorale Laviolette – Saint Maurice (Québec). L’identification de la Ville de Shawinigan, selon la division de recensement du Canada, est Centre-de-la-Mauricie.

Le territoire regroupe sept secteurs, dont les noms préservent l’histoire des ex-municipalités fusionnées en 2002.

La Ville de Shawinigan emploie près de 500 personnes, incluant les étudiants, les stagiaires ainsi que le personnel contractuel et temporaire.

Contexte du défi

La Direction générale de la Ville de Shawinigan a décidé en 2023 de revoir sa traditionnelle méthode d’évaluation de rendement des employés municipaux.  À la Ville, comme dans une beaucoup d’organisations, notre politique et nos processus en matière d’évaluation de rendement n’avaient pas été revus depuis plusieurs années. Notre méthode était dépassée et ne répondait plus aux besoins actuels.

Le Service du capital humain s’est vu confier un mandat de taille : celui de revoir l’actuelle méthode d’évaluation de rendement du personnel et de mettre en place une démarche innovante, agile, à valeur ajoutée et adaptée aux besoins de nos gens et de notre organisation. 

Après neuf mois de travail collaboratif, nous sommes presque prêts à dire, mission accomplie! 

Notre méthode est créée et répond aux objectifs établis. Enfin, presque. À l’ère du numérique, notre méthode est encore entièrement sur papier! Veut-on vraiment collecter de la donnée non exploitable? Cela irait totalement à l’encontre d’une méthode efficace et à valeur ajoutée, tel que souhaité. 

Nous avons tenté d’identifier des options pour faire notre saisie de données, mais nous sommes arrivés à la conclusion qu’aucune solution existante n’est suffisamment adaptée, conviviale et efficace pour obtenir le rendement souhaité.

Enjeux et contraintes 

Contrainte majeure : à ce jour, nous n’avons identifié aucune solution technologique, clé en main, pouvant répondre entièrement à notre besoin. 

Par conséquent, nous sommes présentement contraints de mettre en place notre nouvelle méthode avec des outils inadéquats et contre-productifs tels que des formulaires Forms et des formulaires papier remplis à la main.

Objectifs de la solution recherchée 

Objectif général

Se doter d’une solution technologique permettant de collecter l’ensemble des données relatives au Bilan Individuel de la Contribution, en temps réel, de façon conviviale et simplifiée, afin d’être en mesure de les analyser, les interpréter, les comparer, les diffuser et les archiver.

Fonctionnalités

•    Créer les BIC, par service, via une application sur cellulaire, tablette ou ordinateur

•    Compléter le Bilan Individuel de la Contribution pour chaque employé, par service via l’application

•    Profil gestionnaire

•    Profil employé

•    Tableaux de bord

•    Rapports

Objectifs spécifiques

•    Sécurité des données

•    Tableaux de bord et des BIC par employé, à une date spécifique

•    Filtrer et afficher les données par service, employé, gestionnaire, compétence, valeur, date

Échéancier

•    Le déploiement est souhaité pour septembre 2024. 

Contribution de la ville 

Notre équipe pourra rendre disponibles les ressources suivantes pour assurer les diverses tâches telles que :

•    Identification  des données de programmation

•    vulgarisation des besoins

•    période de tests

•    implantation

•    formation des usagers à l’interne

Autres informations pertinentes

Les évaluations de personnel, indépendamment de leur méthode, sont un processus commun dans les organisations. Considérant cette réalité, les possibilités d’applicabilité de la solution recherchée sont multiples dans d’autres villes et municipalités du Québec.

Présentation de la ville et contexte du défi

La Ville de Bromont, dans son positionnement à titre de ville intelligente et numérique, souhaite intensifier le dialogue avec ses citoyens, notamment en utilisant des outils numériques, afin d’optimiser le succès des consultations auprès de la population.

Le contexte particulier de ce défi est en lien avec le fait que le service de communications de la ville de Bromont est constamment sollicité et appelé à gérer des dossiers urgents et à haut niveau de sensibilité pour l'image de la ville.

Aussi, l'ensemble des services de la ville (environnement, urbanisme, sports et loisirs, direction général...) ont des projets qui peuvent demander un processus de consultation ou de participation du public à tout moment.

Enjeux et contraintes

Ces projets de consultation surviennent ponctuellement et ajoutent une charge significative de travail sur le service des communications, qui demanderait l'embauche de personnel additionnel, mais qui est toutefois difficile à justifier compte tenu des budgets limités et de l'aspect ponctuel de la chose.

Dans le cadre de ces projets, le service des communications doit fournir des conseils stratégiques à plusieurs niveaux (activités et matériel de communication, activités de consultation en présentiel et en ligne, rédaction de contenu, coordination de tâches et échéances avec de multiples intervenants, analyse de résultats et production de rapports)

Ces conseils stratégiques doivent tenir compte d'une panoplie de facteurs et de contextes propres à l'organisation et au projet particulier, en plus de devoir mesurer l'impact des messages ainsi que les risques qu'ils comportent.

Par dessus tout, les délais alloués pour réaliser les projets de consultations et livrer les rapports finaux relèvent souvent de l'impossible.

Objectifs de la solution recherchée

Fonctionnalités de la solution :

Mettre en place une solution qui puisse nous simplifier la tâche, pour toutes les étapes de notre travail en lien avec l'interaction citoyenne, et particulièrement la gestion du processus de participation du public, à partir de la planification et jusqu'à la production du rapport final de consultation.

Objectifs prioritaires et importants :

- optimisation des opérations du service des communications, par l'économie de temps dans la gestion du processus et la coordination des multiples étapes

- meilleur service au citoyen, par notre capacité de faire plus de consultations, plus rapidement, et des consultations structurées avec du contenu encore plus interpellant, qui générera un dialogue constructif avec les citoyens et générera des contributions à haute valeur ajoutée pour un message clair.

- amélioration de la qualité de nos rapports de consultation, et la rapidité de production, pour aider à la prise de décision par les porteurs de projets

- diminution des coûts salariaux au département de communications, ou des coûts de consultants externes souvent requis pour nous conseiller ou pour piloter les processus de consultation publique ou rédiger les rapports de fin de consultation

Échéancier :

Nous souhaitons pouvoir tester ces nouvelles fonctionnalités dès le mois de mai 2024, et pour l'ensemble de nos consultations en cours d'année.

Contribution de la ville

Équipe du service des communications et interaction citoyenne

Présentation de la ville et contexte du défi

La MRC de Matawinie se situe géographiquement dans la partie nord de la région de Lanaudière et s’étend sur un territoire de 10 460 kilomètres carrés. La MRC de Matawinie comprend quinze municipalités constituantes, des territoires non organisés (TNO) et d’une réserve Atikamekw.

Au cours des dernières années, les situations où la MRC a dû entrer en mesure d’urgence se sont multipliées. Que ce soit lors d’inondations, de feux de forêt où autres évènements catastrophiques, la MRC a le devoir de déployer des mesures adéquates pour assurer la sécurité des personnes qui se trouvent sur son territoire. 

Les territoires non organisés, qui couvrent une superficie de plus de 7 000 kilomètres carrés de la Matawinie représentent toutefois un défi considérable en matière d’application de mesures d’urgence. En effet, en plus d’être difficilement accessibles, les téléphones cellulaires ne sont pas utilisables puisque le réseau n’y est pas développé. Par ailleurs, les individus qui s’y déplacent ne sont pas des résidents permanents de ces territoires. Il est par conséquent très difficile d’évaluer le nombre de personnes qui s’y trouvent lorsque la MRC déploie des mesures d’urgence. 

Contrairement à une municipalité qui entre en mesure d’urgence, les territoires non organisés n’ont pas de services civils qui connaît la population locale et pouvant intervenir rapidement en situation de danger. Notre défi consiste donc à trouver une solution visant à permettre de connaître le nombre et la position des personnes qui se trouvent dans ses territoires non organisés afin de permettre une intervention rapide lors de situation d’urgence.

Enjeux et contraintes 

    Les cellulaires ne sont pas fonctionnels en TNO ;

    Pratiquement pas de population permanente, beaucoup de villégiateurs, autant en hiver qu’en été, viennent pour des périodes variables ;

    Vaste territoire parfois très difficile d’accès ;

    Aucune solution permettant de répondre au défi ne semble avoir été déployée dans les autres régions du Québec où il y a des TNO.

Objectifs de la solution recherchée 

L’objectif principal consiste à trouver une solution qui permettra un déploiement rapide de mesures d’urgence dans le TNO en situation d’urgences, notamment en permettant de connaître la position et le nombre de personnes qui s’y trouvent.

Un objectif secondaire et optionnel du projet consiste à mettre en place une plateforme de communication bidirectionnelle qui permettrait d’entrer en contact avec les personnes qui se trouvent dans les TNO, de savoir s’ils sont en danger et de connaître leur position exacte dans les TNO.

Contribution de la ville 

La MRC dispose d’une certaine marge de manœuvre en ressources humaines, matérielles et financières pour concevoir et déployer une solution qui permettra de répondre aux objectifs du projet. 

La MRC pourrait fournir des données statistiques et factuelles en lien avec le déploiement de mesures d’urgence.

Présentation de la ville et contexte du défi

La Ville de Victoriaville est reconnue pour sa gestion proactive de ses usines d’eau potable et d’eaux usées. Elle fait notamment partie des programmes d’excellence de Réseau Environnement dans plusieurs domaines de la gestion des eaux, gagnant chaque année les plus hautes distinctions offertes (5 étoiles pour l’usine d’eau potable et 3 étoiles pour l’usine d’épuration). Dans le contexte actuel de pénurie de main-d’œuvre dans le domaine de l’eau, il est envisagé d’utiliser l’intelligence artificielle pour optimiser les opérations de ces usines. Les usines sont actuellement opérées par la voie d’un logiciel central nommé SCADA qui permet d’automatiser en grande partie les procédés par la programmation.

Enjeux et contraintes 

La sécurité des installations de traitement des eaux devra être assurée tout au long du projet. Ces installations étant des infrastructures essentielles, les plus hauts standards de sécurité devront être mis en place. Un contrat de confidentialité devra, entre autres, être signé. Il sera aussi nécessaire que toute solution soit en circuit fermé, sans contact avec l’extérieur. La solution devra également se faire par étape en s’assurant, à chacune de celles-ci, de la fiabilité et de la sécurité de la solution. Il n’est pas envisagé à court terme de laisser l’opération des usines à une intelligence artificielle, mais plutôt d’agir comme aide à l’opération et à l’optimisation des usines.

Objectifs de la solution recherchée 

La démarche devrait se faire par étape afin de vérifier le potentiel d’une solution basée sur l’intelligence artificielle comme aide à l’opération et à l’optimisation des usines de traitement des eaux. Les étapes envisagées pourraient être les suivantes, mais le tout pourra être discuté et modifié avec l’entreprise relevant le défi :

•    Appropriation des procédés de traitement des eaux par la firme;

•    Recommandations sur les modifications à apporter pour maximiser les apports de l’intelligence artificielle (ex. : ajout de capteurs, etc.);

•    Essais de l’optimisation d’une partie d’un procédé à partir des données historiques compilées de cette partie du procédé. Analyse des recommandations de l’IA;

•    Répétition de ces étapes autant de fois que nécessaire sur les parties du procédé;

•    Intégration de plusieurs parties du procédé et validation des recommandations de l’IA;

•    Une fois que l’IA est entraînée positivement sur une partie du procédé, lui faire analyser des données en temps réels et lui demander des conseils d’opération. Analyse des conseils reçus par les opérateurs;

•    Répétition de ces étapes jusqu’à l’intégration de l’ensemble des procédés. À l’heure actuelle, il est seulement envisagé de recevoir des conseils de l’IA;

•    Validation pour savoir si une partie de l’opération du procédé pourrait lui être confiée éventuellement.

Dans le cadre du défi actuel à réaliser sur 1 an, nous pourrions nous limiter aux 2-3 premières étapes, mais avec la vision de l’ensemble de la démarche à réaliser au cours des prochaines années.

Contribution de la ville 

Le chef de la Division traitement des eaux, les coordonnateurs des usines, les opérateurs ainsi que les techniciens en instrumentation et contrôle de la Ville pourront accompagner la firme choisie. Des visites des lieux et des infrastructures de contrôle seront prévues. Les bases de données des paramètres d’opération pourront être partagées.

Autres informations pertinentes

Nous considérons qu’il s’agit du futur de l’opération des usines de traitement des eaux. Le développement d’une IA spécialisée en traitement des eaux serait un atout pour toute municipalité au Québec et dans le monde.

Présentation de la ville et contexte du défi

La Ville de Victoriaville est une municipalité possédant une centaine de bâtiments. Certains sont à toits plats nécessitant des inspections récurrentes (conformité du drainage, perte thermique, accumulation de neige, etc.). Il manque de temps et de main d’œuvre pour effectuer les tournées de vérification nécessaires sur les toitures afin de détecter les anomalies, de préserver la durée de vie et de recueillir des informations afin de prendre des décisions (déneigement, réparation, etc.). Lorsqu’il faut effectuer des tournées, cela met des travailleurs à risque de chute. 

La ville possède également des dizaines de parcs, et dispose de peu de ressources humaines pour effectuer certaines vérifications. C’est le cas notamment de l’état des aménagements paysagers, l’état des surfaces de jeux extérieurs (ligne de peinture, prolifération de ravageurs tels les vers blancs). 

La possibilité évoquée est qu’un drone pourrait effectuer les rondes de vérification nécessaires afin de valider non seulement les points ci-haut nommés, mais également d’autres éléments pertinents. Par exemple, l’état des patinoires extérieures, et la diffusion du visuel en temps réel.

Enjeux et contraintes 

L’enjeu est l’autonomie de la batterie. La ville couvre un périmètre municipal assez grand. Il est à vérifier quel rayon d’action il est possible de considérer avec cette technologie. De plus, quelques éléments seraient à étudier pour connaître la dimension légale d’un tel système. Nous parlons ici de respect du droit à la vie privé et de vidéo-surveillance.

Objectifs de la solution recherchée 

L’objectif prioritaire réside dans la capacité au système à exécuter une multitude de vérifications. La base resterait la même pour l’ensemble des vérifications (départ de la ronde de vérification d’un endroit X, tournée préétablie par cartographie, rapport d’analyse et photographie HD).  À cela viendrait s’ajouter des modules complémentaires permettant des fonctionnalités additionnelles (caméra infrarouge pour thermographie, analyseur de la couverture de neige, etc.). En bref, il faut que la solution soit versatile et facile d’utilisation.

Contribution de la ville

Nous mettons à votre disposition les ressources humaines nécessaires pour vous accompagner dans le développement de la solution. De plus, nous sommes dotés d’outils et de données cartographiques issues de la collaboration avec notre Service de géomatique.

Présentation de la ville et contexte du défi

La ville de Saint-Jean-sur-Richelieu est une ville de plus de 100 000 habitants, avec un parc immobilier d’environ 135 bâtiments. 

Nous n'avons pas de lien entre la définition des budgets d'opération (entretien, maintenance préventive) et des budgets de maintien des actifs, autant sur le parc de bâtiments existants que dans le cas d'acquisition de nouveaux bâtiments. Nous devons mettre en place les moyens pour bien évaluer les budgets d’entretien et de maintenance préventive en fonction de l'état de santé de l’actif et/ou d'autres paramètres (Énergie, environnement, occupationnel et fonctionnel).

Enjeux et contraintes

Nos principaux enjeux se situent sur la définition des budgets qu'il faudrait avoir, la comparaison à la réalité actuelle et l'évaluation des impacts des écarts (réduction de la durée du cycle de vie, vétusté accélérée, risques potentiels, etc.). Également, dans le choix d'acquérir ou non un bâtiment en évaluant, sans engager trop de temps et d'argent, les budgets potentiels à devoir y consacrer pour répondre aux niveaux de services attendus. 

Ce défi impliquant plusieurs services de la ville, il est important que les résultats puissent servir à l'ensemble des parties prenantes.

Nos contraintes sont aussi sur les données à fournir. Nos données sont partielles et parfois datées de plusieurs années. Aussi, même si nous avons un certain nombre de bâtiments, il serait intéressant d’avoir des éléments de comparaison avec des même types de bâtiments dans des villes similaires.

Objectifs de la solution recherchée 

Fournir des scénarios de budgets par bâtiment, basés sur la réalité de nos équipements et couplés notamment à la vétusté du bâtiment. 

Fournir également des modèles pouvant servir lors de l'acquisition de nouveaux bâtiments. 

L'objectif est de pouvoir utiliser les données début d'hiver 2024-2025.

Contribution de la ville 

Les données d'inspection des bâtiments, les données financières actuelles (budgets d’opération et plan triennal), l'accès aux personnes impliquées dans les différents services de la ville. La possibilité de visiter les bâtiments municipaux (lorsque possible).

Présentation de la ville et contexte du défi

Dans le cadre de son engagement envers l'efficacité et la transparence, la MRC des Pays-d’en-Haut a identifié le besoin d'unifier et de moderniser son processus d’approbation des commandes et des factures ainsi que sa gestion documentaire. Ce projet vise à simplifier les procédures, réduire les délais de traitement et améliorer la traçabilité financière.

Enjeux et contraintes

Enjeux : Améliorer l'efficacité et la précision dans la gestion et l’approbation des commandes et des factures. Réduire les délais de traitement pour accélérer le cycle comptable. Augmenter la transparence et la conformité réglementaire. Uniformiser la gestion documentaire de la MRC.

Contrainte : Intégration avec les systèmes (comptables) existants et formation des employés sur les nouveaux processus.

Objectifs de la solution recherchée

Fonctionnalités : Interface utilisateur intuitive pour faciliter l'adoption par les employés et tableau de bord pour le suivi en temps réel des commandes et des factures.

Objectif prioritaire : Automatisation des étapes clés du processus pour réduire les erreurs humaines. Uniformisation de la gestion documentaire des différents services de la MRC.

Attentes : Solution personnalisable pouvant s'adapter aux besoins spécifiques de notre organisation et sécurisée pour protéger les données sensibles. Support technique fiable pour la maintenance et les mises à jour du système.

Échéancier : Mise en place du système dans les meilleurs délais.

Contribution de la MRC

Ressources humaines : Mise à disposition d'une équipe projet pour collaborer avec le fournisseur.

Données disponibles : Accès aux données historiques pour tester et ajuster la solution.

Autres informations pertinentes

Importance de la conformité aux normes de protection de données personnelles.

Intérêt pour une solution pouvant aussi s'adapter aux besoins de tous les services

Présentation de la ville et contexte du défi

Jouissant d’un positionnement stratégique intéressant, la Ville de Saint-Lin-Laurentides se situe à moins de 45 minutes de Montréal et se démarque par son désir d’évolution constante, comme le prouve son tout nouveau plan d’optimisation S2L2025. 

La croissance démographique significative de Saint-Lin-Laurentides, avec une population dépassant les 25 000 habitants, a façonné le paysage urbain au cours des dernières années. Cette expansion a conduit à un étalement urbain, une réalité qui a des répercussions importantes sur la vie quotidienne des résidents. L'un des aspects de cette évolution est la dépendance à l'automobile, un phénomène qui se manifeste de manière marquée en banlieue.

Enjeux et contraintes

L’augmentation du nombre de véhicules en circulation découle directement de la dépendance croissante à l'automobile et de la faible offre de transport alternatifs en zone péri-urbaine. Par conséquent, la demande en espaces de stationnement a considérablement augmenté, posant des défis en matière de gestion de l'espace urbain. Les structures associées aux véhicules occupent de plus en plus de place, souvent au détriment d'autres zones urbaines qui pourraient être dédiées à des fins plus communautaires ou écologiques.

L'expansion urbaine, notamment dans le domaine des immeubles résidentiels multifamiliaux, suscite des interrogations essentielles quant à la disponibilité des espaces de stationnement, tant pour les résidents que pour les visiteurs. Cette réalité nous incite à revoir et à améliorer la conception des aires de stationnement dans le cadre d'une approche d'urbanisme durable.

Objectifs de la solution recherchée 

Notre vision repose sur la transformation radicale de l'utilisation des espaces de stationnement, en exploitant pleinement leur potentiel grâce à une plateforme novatrice de prêt. Cette solution simplifie la mise à disposition d'espaces inutilisés, que ce soit par des entreprises ou des résidents, offrant ainsi une réponse intelligente aux défis liés au stationnement. Voici comment nous envisageons le développement de cette idée :

1. Plateforme numérique intuitive

Conception d’une plateforme conviviale, accessible via une application mobile et un site web. Elle permettra aux utilisateurs de répertorier leurs espaces de stationnement disponibles.

2. Système de réservation

Un système de réservation en temps réel simplifiera le processus pour les utilisateurs, qui pourront réserver un espace de stationnement pour une durée déterminée. 

3. Options de partage flexible 

Il sera judicieux d’offrir des options de partage flexibles, allant de la location horaire à la location mensuelle, afin de répondre aux besoins variés des utilisateurs. Les entreprises pourront également optimiser l'utilisation de leurs stationnements pendant les heures creuses.

4. Promotion de la mobilité durable 

En mettant de l’avant les avantages environnementaux de maximiser l'utilisation des espaces de stationnement existants plutôt que de construire de nouveaux espaces, la Ville affirme à nouveau sa position de leader en matière de développement durable.

5. Partenariats locaux 

En établissant des partenariats avec des entreprises locales, des centres commerciaux et d'autres acteurs clés, nous favoriserons l'intégration de la plateforme dans différents secteurs. Des offres promotionnelles pour les utilisateurs de la plateforme pourraient également découler de ces collaborations.

Contribution de la ville 

Nous disposons d'informations relatives aux diverses classifications et utilisations du territoire, et nous sommes familiers avec les défis propres à chaque secteur, ainsi qu'avec les exigences des utilisateurs.

Présentation de la ville et contexte du défi

Ce projet vise à développer un système de compteur d'eau intelligent pour la ville de

L'Assomption, permettant une tarification dynamique et un accès citoyen à la plateforme de contrôle, similaire à l'approche d'Hydro-Québec.

La ville de L'Assomption, une ville engagée dans le développement durable, a mis en place une politique environnementale ambitieuse, intégrant des actions concrètes axées sur les dimensions environnementales, sociale et économique. Depuis l'adoption de cette politique en 2019, la ville a réalisé de nombreuses actions dans les domaines de l'agriculture, de l'aménagement du territoire, de l'eau, des matières résiduelles, de la biodiversité et des changements climatiques.

Parmi les actions prioritaires pour 2023, la ville prévoit de convertir sa flotte de véhicules municipaux à l'électricité, réglementer l'usage de pesticides, encourager la biodiversité, et revoir la tarification de l'eau.

Actuellement, la ville compte plus de 10 000 compteurs d'eau mécaniques. L'objectif est d'initier un projet pilote dans un secteur spécifique pour évaluer l'efficacité et l'impact de la transition vers une solution plus intelligente et connectée.

Objectifs et Portée

Le projet vise non seulement à innover dans la mesure de l'eau, mais aussi à renforcer la responsabilisation des citoyens face à leur consommation d'eau. En intégrant une technologie intelligente, ce système permettra un suivi efficace et transparent de l'utilisation de l'eau, offrant ainsi aux citoyens un accès clair à leurs données de consommation.

La tarification dynamique jouera un rôle crucial dans ce contexte : elle vise à encourager une utilisation plus consciente et économique de l'eau en ajustant les coûts en fonction de la consommation et des périodes d'utilisation. Ce système de tarification favorisera une prise de conscience collective quant à l'importance de la conservation de l'eau, tout en permettant aux citoyens de comprendre directement l'impact de leurs habitudes de consommation sur leur facture et sur l'environnement.

L'accent est mis sur l'importance d'une gestion responsable des ressources en eau, en incitant activement les citoyens à participer à la préservation de cette ressource vitale.

Exigences Techniques

Le système doit être capable de traiter les données en temps réel et d'interagir de manière conviviale avec l'utilisateur. Il devra être compatible avec divers types de compteurs et intégrer une plateforme sécurisée de télérelève avec une interface web et mobile.

La solution devra offrir des fonctionnalités telles que la gestion facile des compteurs, le contrôle visuel de leur état, la génération de rapports d'utilisation, et un accès sécurisé au données. De plus, elle devra être compatible avec la plupart des serveurs réseau LoRaWAN.

Impact Environnemental et Sociétal

Le projet de compteur d'eau intelligent s'inscrit dans une démarche globale visant à transformer la manière dont l'eau est gérée et consommée au sein de la communauté. Son impact environnemental et sociétal est multiple et significatif :

•    Réduction du Gaspillage de l'Eau : En permettant un suivi précis de la consommation, le système aidera à identifier les fuites et les surconsommations inutiles. Cette surveillance accrue contribuera à une baisse notable du gaspillage d'eau, préservant ainsi cette ressource essentielle.

•    Promotion d'une Utilisations Durable : La tarification dynamique encouragera les utilisateurs à modérer leur consommation, en particulier durant les périodes de forte demande. Cette approche incitera les ménages et les entreprises à adopter des pratiques plus économes et durables, telles que l'utilisation d'appareils à faible consommation d'eau et la réparation rapide des fuites.

•    Sensibilisation à la Conservation de l'Eau : Le projet envisage des campagnes éducatives et des initiatives de sensibilisation pour informer les citoyens sur l'importance de la conservation de l'eau. Cela comprendra des ateliers, des programmes scolaires et des campagnes de communication visant à promouvoir des comportements responsables en matière de consommation d'eau.

•    Amélioration de la Gestion des Ressources en Eau : Le projet permettra aux autorités locales de mieux gérer la ressource en eau, en ajustant la distribution et la tarification en fonction des données réelles de consommation. Cela se traduit par une utilisation plus efficace des infrastructures existantes et une meilleure planification des besoins futurs.

•    Impact sur la Qualité de Vie et la Santé Publique : En assurant une gestion optimale de l'eau, le projet contribue indirectement à améliorer la qualité de vie et à protéger la santé publique. Un approvisionnement fiable et une meilleure qualité de l'eau sont cruciaux pour prévenir les maladies et maintenir un environnement sain.

•    Renforcement de l'Engagement Communautaire : En offrant aux citoyens un accès transparent à leurs données de consommation, le projet renforce leur engagement dans la gestion des ressources locales. Cela crée un sentiment d'appartenance et de responsabilité partagée envers la préservation de l'environnement local.

En résumé, ce projet ne se limite pas à une simple amélioration technologique ; il s'agit d'une transformation culturelle et environnementale visant à inculquer une conscience écoresponsable et à promouvoir une utilisation plus judicieuse de l'eau au sein de la communauté.

Présentation de la ville et contexte du défi

La paroisse de Saint-Sulpice doit conjuguer avec un enjeu régulier de disponibilité de l’eau potable, entre les sécheresses et les pluies diluviennes. L’entièreté des portes du territoire, à l’exception de celles situées sur les îles, dépend du système d’aqueduc de la municipalité.

Ainsi, la municipalité doit être constamment à l’affût pour assurer une eau de qualité à ces 3 413 citoyens. En innovant dans la gestion de l’eau directement sur son hôtel de ville, qui héberge aussi une caserne, la municipalité réduit le fardeau du service offert au citoyen tout en devenant un exemple de bonne pratique pour ceux-ci et une vitrine inspirante pour les autres municipalités. Afin de régler le problème, il faut aller au-delà de la sensibilisation à la surconsommation des citoyens, en mettant en place des technologies permettant de réduire au maximum la quantité d’eau potable utilisée et de maximiser toutes les sources d’eau disponibles, comme l’eau de pluie ou l’eau grise.

Enjeux et contraintes

Le manque d’eau entraine de grands enjeux :

- La source d’eau potable de la municipalité se fait par bassin de captation (drain horizontaux) de surface et est très vulnérable à la contamination et aux sècheresses. Cette année, suite aux pluies diluviennes, notre bassin a été contaminé, ayant pour conséquence l’arrêt complet de la distribution de l’eau potable, et ce, durant six (6) mois. De ce fait, nous avons été alimentés en eau potable par les villes contigües entraînant des factures élevées de leur part;

- La municipalité souhaite devenir un exemple pour ces citoyens en mettant en place les outils pour une meilleure gestion de l’eau potable en réduisant son empreinte hydrique.

- Le manque d’eau obligera la municipalité à appliquer les règlements municipaux de façon plus ferme afin de contrôler les usages de l’eau potable (ex. Interdiction d’arrosage, limitation du temps d’arrosage, etc.). Toutefois, le manque de ressources humaines pour ce faire est un enjeu majeur pour la municipalité.

- Des coûts faramineux pour la protection de notre source d’eau potable sont à prévoir à court terme;- L’usine où est entreposé et traité l’eau potable (chlore seulement), nécessitera de grand investissement pour la mettre aux normes et prévoir un système de filtration et de qualité de l’eau potable;

Objectifs de la solution recherchée

La municipalité de Saint-Sulpice souhaite réduire au maximum l’empreinte hydrique de ses bâtiments afin de démontrer que des innovations technologiques peuvent aider à réduire la pression sur les réseaux d’eau potable. La réfection de l’hôtel de ville et de la caserne incendie est une occasion parfaite pour mettre en place des méthodes afin de réduire l’utilisation d’eau potable et d’optimiser l’utilisation de l’eau de pluie et de l’eau grise dans le bâtiment (toilette, lavabo, douche, lave-vaisselle, remplissage du camion-citerne, lavage des camions et arrosage des plates-bandes de la municipalité) et autour de ce bâtiment.

Nous souhaitons, par ces actions, devenir une vitrine pour nos citoyens et les municipalités avoisinantes.

Contribution de la municipalité

- La municipalité s’engage à partager les données d’économie de l’eau disponibles et mettre les ressources humaines nécessaires pour ce faire.

- La municipalité souhaite sensibiliser sa population des nouveaux équipements permettant la réduction de la consommation d’eau potable.

Autres informations pertinentes

La municipalité dans son projet de construction du nouveau bâtiment municipal souhaite ajouter un aménagement de type parc éponge afin de réduire le ruissellement. De plus, nous sommes à regarder pour que le stationnement de ce bâtiment soit de type alvéole au lieu de l’asphalte imperméable préexistant.

Présentation de la ville et contexte du défi

La Ville de Longueuil représente un vaste territoire composé de trois arrondissements (Saint- Hubert, Greenfield Park et Vieux-Longueuil). Comme la plupart des villes au Québec, le vieillissement des infrastructures ainsi que la dynamique opératoire font en sorte que nous avons de nombreux chantiers qui ont besoin d’être orchestrés afin de réduire l’impact sur la qualité de vie de nos citoyens. Comme nous avons plusieurs chantiers (bris, réfections, fermetures de rues, évènements, chantiers divers, etc.), il nous arrive parfois de perdre le fil et l’inventaire des actifs (les outils, équipements, cônes, barrières de foules, signalisation temporaire) sur le territoire. Ceci occasionne de nombreux déplacements inutiles (GES), des pertes de matériels et une perte de productivité de nos employés.

Enjeux et contraintes

•    Plusieurs chantiers simultanés;

•    Perte d’équipement;

•    Perte de contrôle des nombreux chantiers (cônes qui restent en place de longues périodes sans intervention);

•    Gestion visuelle défaillante des chantiers en cours;

•    Pas de visibilité pour les citoyens – chantiers non complétés ou entraves présentes sur une longue période.

•    Perte de productivité et production inutile de GES.

•    Coûts d’essence considérables pour les déplacements inutiles.

Objectifs de la solution recherchée

Être en mesure de développer une solution pour géolocaliser nos équipements de chantiers en temps réel et de façon automatique, de plus, mettre en place avec notre département de géomatique une carte interactive pour localiser nos équipements.

Contribution de la ville

La ville de Longueuil pourrait offrir un support avec une carte interactive; Le matériel est déjà acquis à la Ville de Longueuil;

Les équipes opérationnelles pourraient participer à la démarche

Certaines technologies disponibles ont été trouvées par l’équipe (puces, autocollants permettant de géolocaliser les équipements); il va rester à tester, consolider et développer une interface de suivi ainsi que la connectivité en temps réel pour alimenter cette plateforme.

Présentation de la ville et contexte du défi

La configuration entre les secteurs résidentiels et industriels de la Ville de Longueuil est si particulière que la cohabitation entre tous les usagers de la route se trouve mise à rude épreuve. La circulation en transit interdite aux poids lourds constitue une préoccupation citoyenne en termes de sécurité sur l’ensemble du territoire de la Ville, plus particulièrement dans les secteurs résidentiels. Les rues résidentielles n'ont pas été conçues pour un passage continu de camions. Des pétitions ont été produites par des citoyens inquiets du non-respect de la signalisation d’interdiction de circulation à destination des camions. Cette mobilisation citoyenne a naturellement conduit la Ville à entreprendre des échanges avec eux. Leurs inquiétudes et pistes de solutions ont été abordées lors de sessions d’information et de discussions avec les élus municipaux de la Ville de Longueuil ainsi qu’avec les responsables de la circulation et de la mobilité durable de la Ville.

Enjeux et contraintes

La sécurité des piétons, cyclistes et autres usagers de la route est clairement compromise dans ces conditions de circulation, notre part modale de mobilité douce grandissante accentue l’achalandage dans certains secteurs. Sans parler des problèmes d’augmentation d’émissions de gaz à effet de serre et de faune menacée par la circulation excessive. Enfin, le bruit non négligeable des moteurs qui résonnent en toute heure du jour et de la nuit dans des quartiers résidentiels, perturbe la qualité de vie des citoyens de ces secteurs et de la faune environnante.

De plus, la dégradation accélérée de la chaussée engendre une mobilisation des équipes en charge de la réfection des artères empruntées par les camions. Ceci est un enjeu crucial pour la Ville en ces temps de pénurie de main-d’œuvre.

Objectifs de la solution recherchée

• De nos jours, il existe des technologies émergentes dans le domaine du transport, ces solutions doivent rejoindre les objectifs suivants : permettre de localiser et de caractériser différents véhicules en déplacement

• Sensibiliser efficacement les conducteurs de poids lourds à respecter la signalisation afin qu’ils n’empruntent pas des trajets interdits 

• Réduire le risque d’accident lié à la circulation des camions

• Réduire la congestion, le trafic et le nombre de véhicules

• Mise en place d'une technologie afin de sensibiliser les conducteurs de poids lourds

La mise en place hâtive serait appréciée afin que les citoyens bénéficient d’une sécurité accrue et d’une meilleure qualité de vie.

Contribution de la ville

• Gestion de projet

• Expertise de la Direction du Génie en lien avec la mobilité durable

• L’ensemble du territoire de la Ville de Longueuil

Autres informations pertinentes

• Technologie permettant de déterminer le poids d’un véhicule en mouvement pour sensibiliser les camionneurs aux interdictions de circuler dans certains secteurs ciblés (WiM – Évaluation du poids des véhicules en mouvement) lié à un radar-photo

• Outils de surveillance

• Note : Très peu de camions peuvent transiter légalement, aucun point d’inaptitude lié

• Données ouvertes : Atlas du camionnage du Québec